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Tabac : les images choc, de bons ‘anti-rechute’
Selon une étude australienne, les images « choc » figurant sur les paquets de cigarettes aideraient aussi les anciens fumeurs à ne pas rechuter. Alors que l’objectif principal de ces images, désormais autorisées en France, est de dissuader les jeunes de commencer fumer, elles se trouvent donc doublement légitimées.
L’équipe du Dr Ron Borland, du Centre anticancéreux de Victoria, s’est intéressé entre 2002 et 2009 à près de 2 000 anciens fumeurs. Ces derniers ont été interrogés – une fois par an – sur leur statut tabagique et les facteurs susceptibles d’avoir influé sur la réussite ou l’échec de leur sevrage.
Plus de la moitié des participants (57%) ont affirmé être toujours abstinents, un an après l’arrêt du tabac. Sans surprise, le taux de rechute s’est avéré plus élevé parmi ceux qui étaient exposés au tabagisme de leurs proches ou de leur environnement social. En revanche, les ex-fumeurs attentifs aux images chocs ont présenté un taux de rechute moins élevé (41% au lieu de 50%) par rapport à ceux qui accordaient peu d’attention à ces messages de prévention.
Les images choc ont amplement prouvé leur efficacité. L’exemple canadien est parlant : alors que ces images sont utilisées depuis 2000 dans le pays, celui-ci connaît aujourd’hui un des taux de tabagisme juvénile parmi les plus faibles au monde. Seuls 15% des 15-19 ans y fument, contre près de 30% en France.
En France précisément, une étude menée en 2008 par l’Institut national du Cancer (InCA) a également démontré l’efficacité de ces images. Réalisé auprès d’un échantillon représentatif des 15/45 ans, ce travail avait montré que ces visuels réduisaient fortement l’envie de fumer des adolescents, et qu’ils renforçaient le désir de ne pas commencer.