Actualités
-
COVID-19 : l’Espagne interdit de fumer dans la rue - 15/08/2020
-
Marseille : 4 nouvelles plages sans tabac - 12/08/2020
-
Deux nouvelles plages sans tabac à Aix les bains - 07/08/2020
-
Londres : restriction de fumer en terrasse - 03/08/2020
-
Tabagisme ultra passif : ce danger invisible - 01/08/2020
-
Lacanau : interdit de fumer sur la plage - 02/06/2020
-
2 millions de fumeurs en moins en 4 ans - 02/06/2020
Les Français sont devenus plus sévères sur les drogues « licites » alcool ou tabac
Pour le Monde « les Français sont devenus plus sévères sur les drogues « licites » alcool ou tabac ». Affirmant que « l’un des constats » d’ERROP est que le cannabis « produit le moins cité en tête du classement de la dangerosité » est pourtant « la drogue la plus connue des Français », le journal relève que globalement l’échantillon interrogé « reflète le sentiment (…) d’être bien informé sur les drogues » (61% contre 57,9% en 1999) et que de même « apparaît une bonne connaissance des principales orientations de réduction des risques », 78% des personnes interrogées « se déclarant même d’accord avec l’ouverture d’un centre de soins pour toxicomanes dans leur quartier » et 74% pensant « à l’instar de la MILDT qu’il est impossible de parvenir à un monde sans drogue ». Le quotidien qui relève qu’arrivent en tête, des produits les plus dangereux, dans l’ordre : héroïne, ecstasy, cocaïne ; l’ecstasy devançant pour le première fois la cocaïne, souligne qu’en revanche « l’attitude à l’égard du cannabis est plus équivoque » car si la moitié de la population juge l’expérimentation dangereuse, 70% adhérant même à la « thèse de l’escalade », 24% des sondés contre 17% en 1999 sont favorables à sa mise en vente libre et un tiers jugent que le cannabis n’est dangereux que fumé tous les jours . Soulignant qu’en parallèle « les jugements se font plus durs qu’en 1999 » à l’égard des drogues licites même si seulement « une personne sur cinq cite spontanément l’alcool et le tabac parmi les drogues », Paul Benkimoun note dans sa conclusion , que globalement selon l’OFDT « les femmes se montrent (…) plus alarmistes que les hommes et les jeunes plus permissifs que les personnes âgées » pour relever que « pourtant d’autres éléments (…) se montrent déterminants » et qu’ainsi « les plus diplômés se montrent globalement plus pragmatiques et plus permissifs ».
Sous le titre « le cannabis se banalise, l’alcool et le tabac inquiètent davantage » la Croix, qui publie également ces chiffres, estime que « le cannabis bénéficie d’une tolérance croissante » alors que « le jugement des Français s’est durci vis à vis de l’alcool et du tabac » jugés plus « addictifs ».