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La reconstruction des systèmes de santé
Communiqué de Presse de l’OMS/93 : Il est urgent de s’attaquer à la reconstruction des systèmes de santé.
Genève : Afin que puissent être atteints les grands objectifs que s’est fixée la communauté internationale dans le domaine de la santé, les systèmes de santé devront être renforcés par des actions ciblées dans les pays, conclut un nouveau rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Cette attention nouvelle donnée aux systèmes et aux services de santé concerne tous les secteurs d’activité de l’OMS : l’initiative des « 3 millions d’ici 2005 », qui vise à améliorer l’accès aux antirétroviraux pour le traitement du VIH ; une campagne récemment remodelée pour réduire la mortalité maternelle et toutes les activités sur les maladies chroniques et la santé mentale. Autant d’initiatives qui contribuent à l’amélioration des prestations de santé dans les pays et qui exigent, pour réussir, des systèmes de santé solides.
« Il y a 25 ans, la Déclaration d’Alma-Ata sur les soins de santé primaires mettait le monde au défi d’adhérer aux principes de la santé pour tous pour remédier aux inégalités sanitaires criantes entre les pays et à l’intérieur d’un même pays », a précisé le Dr Lee.
Les leçons tirées de la lutte contre les principaux problèmes de santé, dont le SRAS, le VIH/SIDA, la polyomélite et le tabagisme, montrent qu’un soutien financier ajouté à des améliorations bien ciblées des services de santé permettent d’éviter à des millions de personnes une mort prématurée et des années d’incapacité, indique le Rapport sur la Santé dans le monde, 2003.
Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la situation sanitaire mondiale est marquée par l’injustice. Dans certaines parties du monde, on continue d’espérer vivre plus longtemps et plus confortablement tandis que, dans beaucoup d’autres, l’incapacité de combattre les maladies alors que les moyens existent pour faire, suscite le désespoir.
Le rapport met également l’accent sur la propagation, dans les pays en développement, d’épidémies de cardiopathies, d’accidents vasculaires cérébraux et d’autres maladies chroniques qui, avec les maladies transmissibles, créent une « double charge » de morts prématurées et de mauvaise santé. Le rapport propose une ’double réaction" consistant à intégrer la prévention et le traitement des maladies tant transmissibles que non transmissibles dans un système de santé complet.
Sur les 45 millions de décès d’adultes enregistrés dans le monde en 2002, près des 3/4 étaient dus à des maladies non transmissibles qui ont été la principale cause de mortalité dans toutes les Régions, à l’exception de l’Afrique où le VIH/SIDA est devenu la première cause de mortalité chez les adultes âgés de 15 à 59 ans.
Le rapport propose des moyens, à l’aide d’un soutien international, de combler certaines des principales lacunes des systèmes de santé, dont la pénurie de personnels de santé, l’inadéquation de l’information sanitaire, le manque de ressources financières et la nécessité d’une action plus énergique des pouvoirs publics en faveur de la santé des éléments les plus pauvres de la société. Le rapport demande que soient développés sans tarder la formation de personnels de santé et que soient établis des liens plus solides entre les pouvoirs publics et les collectivités.