Actualités
-
Les trois quarts des jeunes fumeurs veulent arrêter - 28/05/2020
-
Baisse du nombre de fumeuses en France - 26/05/2020
-
Le tabac mentholé désormais interdit à la vente - 19/05/2020
-
Baisse de la consommation chez les jeunes - 18/05/2020
-
Gare aux effets du tabagisme Ultra passif - 14/04/2020
-
Le japon renforce sa loi contre le tabagisme - 13/04/2020
-
Tabagisme et COVID, une relation toxique - 02/04/2020
-
Paris : et si on interdisait de fumer dans la rue ? - 03/03/2020
L’un des objectifs de l’industrie du tabac est d’assujettir la science
(AT) Aux Etats-Unis, l’industrie du tabac a commencé en 1987 un programme à visées internationales sur la fumée passive. Sous le couvert de la science, des « conseillers » payés par l’industrie du tabac ont fait courir le bruit que la fumée passive était sans danger pour la santé. Ces « conseillers » n’ont pas tardé à exporter leur programme en Europe, en Asie et en Amérique latine. Il va de soi que ces déclarations de l’industrie du tabac sont destinées à mettre un frein aux efforts législatifs de protection des non-fumeurs.
Les deux premières années du programme, ces « conseillers » ont notamment déjà réussi à # donner 1.150 interviews radiophoniques et télévisées en faveur de l’industrie du tabac ; # participer à 36 congrès scientifiques ; # publier 43 rapports « scientifiques » ; # préparer 33 autres rapports sur le même sujet ; # mener 32 débats avec des scientifiques sur la situation et 41 avec des politiques : # publier 3 ouvrages en plusieurs langues sur la question.
Le programme « n’avait rien de scientifique. Il avait pour objet d’assujettir la science, la vraie, aux objectifs de l’industrie en matière de législation et de politique. » C’est à cette conclusion que parvient l’équipe de chercheurs qui a procédé à l’évaluation de nouveaux documents secrets de l’industrie du tabac.
Source : M. E. Muggli et al., Science for hire : A tobacco industry strategy to influence public opinion on secondhand smoke, in : Nicotine & Tobacco Research 2003 ; 5 : p. 303 à 314.
23.6.2003