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« Expertise collective de l’Inserm »
« La dépendance au tabac reste mal expliquée » titre les Echos qui revient sur l’expertise collective de l’Inserm concernant la dépendance à ce produit.
Le journal qui rappelle que la volonté des fumeurs en quête d’abstinence n’est pas mise en cause puisque la cigarette génère un « véritable lavage de cerveau » juge néanmoins que de « nombreuses zones d’ombre subsistent » car la dépendance est plus complexe qu’on ne l’imaginait. Soulignant qu’elle ne touche pas tous les fumeurs et que son mode d’action implique plus de mécanismes qu’on n’imaginait, le quotidien note que la nicotine n’est plus seule incriminée et que « son rôle exact reste flou » avec cette précision que les plus de 4000 composants chimiques présents dans une cigarette sont suspectés d’avoir leurs propres actions.
Si d’après le journal « la neurobiologie cerne de mieux en mieux le phénomène de la dépendance en général » liée à des substances qui augmentent la sécrétion de la dopamine dans le circuit de récompense », « de nouvelle études devront toutefois préciser ces mécanismes pour d’autres neuromédiateurs que la dopamine, telle la sérotonine ».
Jean Pol Tassin, neurobiologiste, explique pour sa part, que d’après certaines expériences, les fumeurs subissent une diminution de l’activité des monoamines oxydases (MAO) qui participent à la destruction des neuromédiateurs et que la découverte est corroborée par la présence d’inhibiteurs de MAO dans la fumée de cigarette qui favoriseraient ainsi l’effet d’addiction de la cigarette. Le journal qui évoque aussi une dépendance via les récepteurs sensoriels liée aux perceptions gustatives et olfactives lors de la consommation de cigarettes, fait état également du déterminisme génétique jugé « probable » par le rapport. Suit un développement sur les futures mères fumeuses et le rôle de l’exposition prénatale.
Puis un point sur les substituts nicotiniques aussi efficaces que les thérapies comportementales et cognitives, et sur le Zyban, efficace aussi, mais qui a des effets secondaires . Les Echos, qui indique que pour le sevrage de nouvelles pistes sont explorées avec « la combinaison de plusieurs molécules », souligne que par ailleurs « la prévention scolaire est fortement plébiscitée par la synthèse de l’Inserm » car selon les études la précocité de la consommation aggrave le risque de dépendance.
Une brève du Figaro magazine sur cette expertise. L’hebdo qui relève que la nicotine ne serait pas seule responsable de la dépendance, rapporte que l’étude insiste sur la nécessité de proposer des stratégies spécifiques d’aide à l’arrêt pour les adolescents qui ont des motivations et des comportements différents de ceux des adultes.