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tabagisme et cancer de la vessie : lien avéré
Plusieurs études l’ont confirmé, le tabagisme est une cause de cancer de la vessie. Le risque croît en fonction du nombre d’années de tabagisme et de la quantité de cigarettes fumées par jour. Faisons le point.
Le cancer de la vessie est une tumeur maligne de la vessie. C’est le neuvième cancer le plus fréquent dans le monde et la quatrième cause de décès par cancer chez l’homme. Le cancer de la vessie touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans, et concerne plutôt le sexe masculin : quatre hommes pour une femme. Chaque année, en France, plus de 10 000 cancers sont détectés et la plupart sont liés au tabagisme. Pourquoi le risque de cancer de la vessie est-il très élevé chez les fumeurs ?
Lorsqu’un fumeur inhale la fumée du tabac, les produits chimiques sont filtrés dans leur urine, qui est stockée dans la vessie. Ces produits chimiques seraient responsables de la transformation des cellules de la vessie en cellules cancéreuses. En effet, au fil du temps, ils peuvent endommager la paroi interne de la vessie et causer un cancer. Plus une personne fume, plus son risque augmente. Même si elle ne fume qu’une cigarette par jour, elle court toujours un plus grand risque de cancer de la vessie qu’un non-fumeur.
Le premier signe d’alarme qui doit alerter un fumeur est la coloration rouge (présence de sang) des urines. Même si ce symptôme est totalement indolore et instable (disparaît pendant plusieurs jours avant de réapparaître), il est impératif de consulter sans tarder. En effet, détecter la tumeur à ce stade encore précoce permet de guérir les tumeurs superficielles, tandis que les tumeurs avancées sont de très mauvais pronostics. A un stade un peu plus avancé, les symptômes seront plus douloureux : envies fréquentes d’uriner, difficultés à uriner, brûlures pendant la miction, spasmes de la vessie ou encore infections urinaires à répétitions.
A noter que le cancer de la vessie n’est pas le seul cancer favorisé par le tabac : leucémie, cancer du poumon, de la lèvre, de la bouche, du larynx, de l’œsophage, de l’estomac et du pancréas sont les plus fréquents. En outre, les femmes qui fument présentent un plus grand risque de cancer de l’utérus et du sein.
La seule prévention est bien évidemment l’arrêt du tabac. Dès qu’une personne cesse de fumer, le risque qu’elle développe un cancer de la vessie (et toute autre maladie liée au tabagisme) commence à diminuer mais très lentement : 15 ans après avoir arrêté de fumer, ce risque diminue environ de moitié. Aussi, il est important d’arrêter de fumer le plus tôt possible pour éviter tout aggravement des symptômes.