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Lutte contre le tabagisme : La Grèce s’y met enfin. - 12/09/2002
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Le tabagisme passif augmente le risque cardiaque - 05/09/2002
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Zyban
« Le Zyban tient-il ses promesses ? » interroge Réponse Santé qui observe qu’aujourd’hui les « futurs ex fumeurs » ne savent plus à quel saint se vouer » puisque le Zyban « qui leur avait été présenté comme le Rambo de la lutte antitabac serait en fait un « agent trouble » abandonnant dans son sillage plus de victimes que de rescapés ».
Réponses de deux spécialistes :
le Dr Jean Daver, président de Tabac et liberté (association de lutte contre le tabagisme) est « pour » estimant que le Zyban est un « outil supplémentaire » et que la relation entre les décès annoncés et la prise du médicament n’a pas été prouvée. Il affirme que les effets secondaires du Zyban, utilisé comme antidépresseur dans les années 60, sont les mêmes qu’à l’époque, qu’un produit « n’est jamais tout à fait bon ou tout à fait mauvais » et qu’il faut « trouver la bonne façon de s’en servir ». Selon lui, la seule méthode qui aujourd’hui ait fait ses preuves est le patch et le Zyban « entame seulement sa course ». Il conclut « si ça permet de récupérer quelques femmes qui vont être enceintes ou quelques jeunes qui n’arrêteraient pas de fumer (…) alors moi je mets le Zyban sur un piédestal ».
Le Dr Jean Marc Plassart tabacologue des hôpitaux de Grenoble et Chambéry se prononce « contre le Zyban comme produit miracle prescrit à l’aveuglette » estimant qu’il « faut bien peser les indications » et « préparer le terrain à l’utilisation(…) de façon à ce que les semaines de traitement soient optimisées par un travail de prise en charge ». Il juge que les prescriptions de Zyban « ne sont peut être pas assez rigoureuses » indiquant qu’il faut par exemple « se renseigner sur la consommation d’alcool de son patient ». L’emploi de ce médicament doit aussi dépendre, selon lui, du niveau de dépendance . Ainsi, si la dépendance à la nicotine est élevée, il vaut mieux commencer par un substitut nicotinique et « n’avoir recours au Zyban qu’en deuxième recours ». Il assure aussi qu’en consultation le patient « arrive avec une demande précise » et se sent « lésé quand on lui explique que le Zyban n’est peut être pas la bonne indication ».