Seules, deux associations reconnues d’utilité publique travaillent dans le domaine du contrôle du tabac en France. DNF est l’une des deux et agit tant au niveau national qu’européen et mondial depuis 1973 ; elle est unanimement reconnue pour son indépendance ainsi que le professionnalisme et la compétence de son équipe de permanents.

Depuis l’apparition, en France, de la cigarette électronique, DNF s’est toujours montrée, sans équivoque, favorable à la cigarette électronique ; c’est ainsi qu’en 2006, elle exprimait son vœu que « cette invention géniale ne soit pas détournée de son objectif », précisant que derrière l’effet probant sur le sevrage tabagique des gros fumeurs ne devait pas se cacher la volonté de créer une nouvelle forme d’addiction ni une manière de valoriser l’acte de fumer ou de polluer, certes beaucoup moins que le tabac, les espaces confinés.

Pour dialoguer, il faut être deux. DNF a manifesté, à plusieurs reprises son souhait de dialoguer, mais les instances de la Vape semblent privilégier l’affrontement à la confrontation des arguments. Les instances de la Vape et quelques tabacologues (dont l’avis n’est pas celui des plus hautes instances de la médecine) organisent de nombreuses tables-rondes auxquelles nous n’avons jamais été invités ; pourtant, DNF, en vertu de son expertise, avait été choisie comme relecteur du rapport de la e-cigarette qui a été remis en mai 2013 à la ministre de la santé.

Nous ne pouvons que regretter l’insistance des instances de la Vape à vouloir, à tout prix, imposer le vapotage en tout lieu alors que les vapoteurs eux-mêmes, selon une enquête AIDUCE de novembre 2014 mettent en dernier cet argument quand on leur demande les raisons qui les incitent à vapoter.

Pour mieux connaître notre position, nous vous invitons également à parcourir les chroniques n° 18 et 19 éditées sur ce thème par notre médecin tabacologue, le Docteur Jeanne MESNY.