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Une femme sur deux commence une grossesse en fumant
Si 97% des femmes enceintes et fumeuses ont essayé de s’arrêter ou de diminuer leur consommation en cours de grossesse, elles continuent toutefois à sous-évaluer nettement les risques de leur toxicomanie pour leur santé et celle du futur nourrisson.
L’association ALLIES, impliquée dans le sevrage tabagique, vient de publier les résultats d’une étude consacrée au tabagisme chez la femme enceinte.
Objectifs de ce travail ? Mieux cerner le profil type des fumeuses enceintes, sensibiliser le public et les professionnels de santé. Car l’étude montre par exemple que les médecins ne s’investissent pas suffisamment dans l’aide au sevrage tabagique. Ils n’osent pas traiter les femmes enceintes fumeuses à l’aide de substituts nicotiniques, qui jusqu’à plus ample informé se révèlent pourtant la meilleure solution pour la femme et son enfant !
Ainsi les traitements optimum ne sont-ils pas mis en oeuvre au cours de la grossesse ! Une situation préjudiciable à la santé de la mère comme de l’enfant à naître.
Les femmes qui continuent de fumer pendant leur grossesse sont jeunes et vivent souvent seules. Moins instruites, moins informées que les non-fumeuses, elles ne reconnaissent pas la gravité du tabagisme. Par ailleurs les trois quarts de ces femmes sont entourées de fumeurs, qu’il s’agisse de proches ou de collègues de travail. Un résultat qui signifie que la loi Evin n’est pas respectée au travail... et qu’en cas de sevrage de la mère il faut également traiter le conjoint.