Actualités
-
Tabagisme et opération chirurgicale - 19/10/2005
-
Les industriels du tabac se tournent vers l’Afrique - 17/10/2005
-
L’exemple irlandais - 17/10/2005
-
Brève : cigarettes contrefaites - 14/10/2005
-
Campagne anti-tabac au Maroc - 14/10/2005
-
L’industrie du tabac poursuivie en Nouvelle-Ecosse - 14/10/2005
-
L’ABCD du tabac N°1 - 13/10/2005
-
Molécules pour sevrage tabagique - 13/10/2005
-
En Suisse : un premier canton banni la cigarette - 13/10/2005
-
Controverse sur le prix du tabac - 10/10/2005
0 ...
1980
|
1995
|
2010
|
2025
|
2040
|
2055
|
2070
|
2085
|
2100
... 3525
Tabagisme et opération chirurgicale
L’AFP, LE PARISIEN et LIBERATION font état d’un rapport d’experts qui indique qu’il vaut mieux s’abstenir de fumer avant et après une opération chirurgicale.
L’AFP souligne que selon ce rapport, les fumeurs doivent être informés des risques de complications post opératoires liées à leur tabagisme et de la possibilité d’annuler ou de réduire ces risques en s’arrêtant de fumer six à huit semaines avant l’opération, et en poursuivant l’arrêt trois semaines à trois mois après l’opération (trois semaines pour la peau trois mois pour l’os). D’après le Pr Dautzenberg, président de l’Office français de la prévention du tabagisme, les fumeurs ignorent qu’ils encourent « trois fois plus de complications du site opératoire, deux fois plus de passages en réanimation, un allongement du temps de séjour à l’hôpital, une multiplication par huit du risque d’absence de consolidation osseuse » et il avance que sur le plan économique « si seulement un quart des deux millions de fumeurs opérés s’abstenaient de fumer suffisamment longtemps avant la chirurgie, l’économie serait de 500 millions d’euros par an ». Le pneumologue qui indique « qu’actuellement 10% cessent de fumer avant l’intervention », observe « si on arrivait à 50% on serait déjà content ». Selon les experts « l’arrêt du tabac six à huit semaines avant l’intervention et dans la période post opératoire fait totalement disparaître cet excès de risque pour le ramener à celui du non fumeur ». Bertrand Dautzenberg avertit « mieux vaut stopper par exemple quinze jours, voire au pire quelques jours avant l’intervention que pas du tout » mais « plus longtemps on s’arrête avant plus on réduit le risque ».