Tabac - budget des ménages  

D’après l’AFP, le budget des ménages consacré au tabac a augmenté depuis la loi Evin puisque en 2005, ils ont consacré au tabac 9,6% de leur budget alimentaire et boissons contre 6,4% en 1991. Précisant que selon l’Insee, l’an dernier les ménages ont dépensé 15,5 milliards d’euros en tabac (budget annuel d’un fumeur 1020 euros), l’agence rappelle que depuis la loi Evin, les prix des cigarettes ont été multiplié par trois et leur consommation a baissé, les ventes étant passées de 97 milliards d’unités en 1991 à 55 milliards en 2005. L’agence qui relève que l’Insee explique cette baisse, en partie par le fait que les achats transfrontaliers ont explosé, observe qu’en revanche la consommation de cigares et cigarillos a progressé chaque année de 1,6% entre 1991 et 2005, avec un marché et une consommation qui ont triplé depuis 1960, mais restent marginaux par rapport à la cigarette. D’après l’agence, le tabac à rouler profite pour sa part du transfert des fumeurs vers des produits moins chers que les cigarettes, et ses ventes ont plus que triplé depuis 1991. L’agence remarque en conclusion que selon l’Insee, avec 1,6% de leur budget consacré au tabac les Français ne sont pas les plus gros consommateurs de l’UE où le budget moyen atteint 2%, sachant que l’Hexagone se singularise par un prix de cigarettes plus élevé et un volume d’achat moins important que le reste de l’UE.

LE FIGARO parle de « consommation stabilisée en 2005 » pour le tabac. Le journal qui affirme que « les achats de cigarettes se sont finalement stabilisés » en 2005 , revient sur les chiffres de l’Insee (voir AFP ci-dessus), pour préciser que les Français « préfèrent les blondes, avec filtre et délaissent la pipe ». Le quotidien qui observe par ailleurs que les achats de cigares et de cigarillos augmentent tout comme ceux de tabac à rouler, observe que la consommation des Français se situe au dessous de la moyenne européenne