Actualités
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Les Français achètent leur tabac à l’étranger - 09/06/2004
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Chute des ventes de Tabac en France - 09/06/2004
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Shangaï interdit la publicité pour le Tabac - 07/06/2004
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Une campagne de SMS pour arrêter de fumer - 04/06/2004
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Lutte du Parlement de Strasbourg contre le tabac - 03/06/2004
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Les TGV deviendront « non-fumeurs » en décembre 2004 - 03/06/2004
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Campagne : « le tabac rien ne l’arrête à part vous » - 03/06/2004
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Pas de nouvelle hausse du tabac - 03/06/2004
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Le tabagisme et les jeunes
Le quotidien gratuit, 20 Minutes, daté du 6 juin, publie un article du Dr Marc Shelly ( médecin à l’hôpital Fernand Widal et fondateur de l’association Armédia). Le médecin qui fait état des « résultats alarmants » d’une enquête de l’OFDT menée auprès des élèves des lycées et collège souligne que dès 14 ans 23% des collégiens fument, dont 10% quotidiennement et qu’à 18 ans 45 % fument tous les jours. Il indique que l’association Artmédia a mené pour sa part une « action recherche exploratoire » auprès de jeunes Parisiens et Franciliens de 13 à 30 ans sur leurs motivations à commencer, continuer et arrêter de fumer. Affirmant que filles et garçons ont des « motivations différentes » lors de leur entrée dans le tabagisme, il rapporte que par ordre décroissant les filles allument une cigarette quand elles sont « soucieuses », pour « se relaxer », quand elles sont « mal à l’aise », pour « avoir une contenance en public » ou « contrôler leur appétit » alors que fumer pour « s’occuper les mains » ou lorsqu’on a « pas le moral » est une motivation des deux sexes, et que fumer « pour s’occuper quand on s’ennuie » est plus une raison masculine.
Cette étude montre aussi que le tabagisme du ou de la meilleure amie « semble jouer un rôle clef » plus important que celui du tabagisme des parents, domaine dans lequel, pour l’adolescente, le tabagisme de la mère « paraît peser plus lourd que celui du père ». « Plus rassurant » toutefois, selon le Dr Shelly, la majorité des jeunes envisage d’arrêter de fumer et seuls 20% n’en ont pas l’intention d’où son appel aux professionnels à « répéter leurs interventions auprès de ce public cible ».