La nouvelle carte du cancer en France  

LE PARISIEN qui publie sur deux pages « La nouvelle carte du cancer en France » explique notamment que « la décision radicale d’augmenter massivement le prix du tabac en le multipliant par deux en trois ans a permis de faire baisser la consommation de 20% et a évité mathématiquement l’arrivée de nombreux cancers du poumon » sachant que « cette logique semble être arrivée à son terme ». En deuxième page le journal affirme que « l’origine sociale semble être déterminante dans la maladie ». Ainsi « la mortalité est plus élevée dans les régions pauvres du Nord ». D’après le journal en effet, le « mode de vie » des habitants est plus à risque par rapport au cancer dans des départements industriels comme la Seine-Maritime, la Saône et Loire ou l’Aisne avec 312 morts pour 100 000 habitants car selon l’institut national du cancer, « le tabagisme est plus fréquent et le recours au médecin plus tardif ». Le quotidien relève qu’en Provence - Alpes Côte - d’Azur « les résultats sont assez bons en raison de la grande densité médicale mais moins excellents qu’il y a quelques années » et que « la progression des cancers de la peau, du poumon et du sein dans cette région est préoccupante en raison d’une surexposition au soleil et d’une trop grande consommation de cigarettes ». Le Parisien note qu’en revanche « à Rennes au contraire les chiffres s’améliorent fortement par rapport aux années 1970 car la population étudiante est plus sensible aux campagnes de prévention que ses aînés ».