La Géorgie, reine de la contrebande  

Signalé dans Libération un article sur la Géorgie « immense bazar de la contrebande » où « 60% de l’économie se font au noir », un pays que doit redresser le nouveau président.

« Un des gros problèmes de l’économie géorgienne est que nous ne contrôlons pas nos frontières » reconnaît un ancien ministre de l’économie aujourd’hui chercheur.

D’après le journal, « à coup de bakchichs glissés ici ou là pour passer une frontière, griller un feu rouge, ouvrir une boutique ou importer en gros pétrole, cigarettes et alcools sans payer de droits, l’économie de la petite Géorgie (…) a achevé de s’autodétruire ces dix dernières années ». Le président de l’Office géorgien des statistiques observe « deux cartouches de cigarettes sur trois sont vendues dans ce pays sans payer de taxes » et le nouveau ministre des finances du tout nouveau président assène « la contrebande de cigarettes qui fait perdre à l’Etat quelques 45 millions de laris (1 euro = 2,67 laris ) par an est organisée par une poignée de 29 personnes , dont 7 très grands boss » et il ajoute « il suffit de mettre au pas ces caïds et d’ici juillet nous devrions déjà récupérer 90% des impôts sur le tabac.

De même avec le pétrole et l’alcool ». Il se dit prêt à « remplacer au moins la moitié des douaniers et des inspecteurs du fisc ».