Campagne Tabagisme passif plébiscitée par les internautes
Sous le titre « Rappeler que le tabagisme passif tue aussi » les Echos du 12 rend compte de la campagne sur le tabagisme passif lancée par L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et conçue par l’agence FCB. Le quotidien qui évoque le spot télévisé montrant une petite fille qui vit dans « une maison claire, traversée de lumière » mais qui a fumé « Au total (…) 83 754 cigarettes » ce qui est « beaucoup. Surtout quand on a sept ans, » estime que « le téléspectateur saisit mieux tout d’un coup le contraste entre la luminosité de la maison et le monceau de mégots tassés » autour des différents meubles et « filmés comme l’irruption d’une salissure ». Après avoir détaillé le second film sur le tabagisme passif dans l’entreprise où s’opposent modernité et amoncellement des mégots, le quotidien signale que cette campagne est déjà classée « au 4ème rang des créations les mieux notées depuis janvier 2004 par les internautes de « Stratégies » ce qui est « révélateur d’une sensibilisation nouvelle ». Assurant que jusqu’à présent aucune communication n’avait été menée sur ce thème, le journal rapporte les propos du Pr Tubiana pour qui « c’est un sujet compliqué » car, dit –il, si « dans les sondages les Français se déclarent tous pour la loi Evin (…) dans la pratique (…) les gens n’ont aucune envie de passer pour des emmerdeurs en faisant une réflexion. Moyennant quoi la loi Evin et mal appliquée dans les cafés et restaurants ». Et les Echos de constater que selon les statistiques de l’Inpes, en présence d’un fumeur dans une zone non fumeur, 32% des Français ne font rien, 20% préfèrent changer de place sans rien dire, 28% lui demandent de ne pas fumer, 6% de fumer moins et 5% de quitter les lieux. Précisant que l’agence a voulu éviter deux écueils « adopter un ton trop dramatisant qui risquerait de braquer les spectateurs et (…) stigmatiser les fumeurs et susciter l’émergence d’une guerre civile entre fumeurs et non fumeurs », le journal précise que toutefois pour le directeur général de l’Inpes, il s’agit de « rendre le tabac socialement inacceptable ». Selon lui « quelque chose serait en train de craquer qui mène vers une plus grande maturité des fumeurs » car désormais dit- il « Ils nous confient qu’ils voient le risque sous un autre angle : les autres ».
Un encart sur les campagnes menées dans le monde en matière de tabagisme passif, lesquelles ont toutes « une constante : la stigmatisation du fumeur ».