Rapports officiels |
||||||||||||
|
L’évaluation des politiques publiques de lutte contre le tabagismeDate : 07/03/2013Auteur : Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques Résumé : Télécharger le rapport sur le site de l'Assemblée Nationale Ce rapport, publié en février du 2013 concerne l'évaluation des politiques de lutte contre le tabagisme. Il a été élaboré par le Comité et présenté par les députes D.JACQUAT et J.L TOURAINE. Ce document a été basé sur le Rapport de la Cour de comptes présenté au Comité en décembre 2012: résultat de plus d’une année d’investigations, cette étude de grande qualité a permis aux rapporteurs de disposer d’un état des lieux précis sur les questions touchant à la politique française de lutte contre le tabac. La consommation de tabac constitue aujourd’hui, et de loin, la première cause de mortalité évitable en France, avec environ 73 000 décès chaque année, soit 200 morts par jour. En particulier, le tabagisme est actuellement responsable de plus d’un décès sur cinq chez les hommes. Enjeu majeur de santé publique, le tabagisme représente également une charge élevée pour la collectivité, même si la mesure précise de ses coûts sanitaires et sociaux mériterait d’être approfondie. Une étude publiée en 2006 avait ainsi estimé le coût social total du tabagisme à environ 47 milliards d’euros. Les dernières données disponibles font état d’une remontée préoccupante de la prévalence tabagique sur la période récente, en particulier chez les femmes. Ainsi ce rapport fait une série de propositions concrètes visant d'une part à agir simultanément en direction des non-fumeurs, pour éviter la première cigarette, et des fumeurs, pour soutenir au mieux ceux d’entre eux qui souhaitent s’arrêter et donner envie aux autres de s’engager dans cette démarche ; Les auteurs du rapport conseillent de mettre en œuvre des mesures volontaristes et efficaces, en s’inspirant notamment de bonnes pratiques observées à l’étranger, mais aussi réalistes et opérationnelles, en cherchant à comprendre au mieux les difficultés qui peuvent se poser concrètement sur le terrain et à associer davantage les acteurs concernés et de faire une priorité du renforcement de la prévention et de l’aide à arrêt, en particulier auprès des plus jeunes. |