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tabagisme en baisse, cannabis et alcool stables, cocaïne en hausse
Constat de l’AFP « tabagisme en baisse, cannabis et alcool stables, cocaïne en hausse ». En ce qui concerne le tabac, l’agence fait état, par rapport à 2003, d’un recul de 5 points de l’expérimentation de tabac (72%) et de la proportion de fumeurs quotidiens ((34% chez les garçons et 32% chez les filles), tout en soulignant par ailleurs que ceux qui déclarent fumer quotidiennement ont réduit leur consommation en raison du prix des cigarettes. Evoquant l’alcool, l’agence note une baisse de l’usage régulier (qui reste surtout masculin) (18% des garçons contre 21% et 6% des filles contre 7%) avec cependant des ivresses régulières, qui concernent surtout les garçons, en hausse de 7 à 10%, sachant qu’au cours des 30 derniers jours presque un jeune sur deux (46%) dit avoir bu au moins 5 verres d’alcool en une seule occasion. Jean Michel Costes, directeur de l’OFDT qui souligne que « ce phénomène correspond au phénomène du binge drinking anglo-saxon » précise toutefois qu’il reste trois à quatre fois inférieur aux taux enregistrés en Grande Bretagne. Indiquant qu’en revanche pour le cannabis, on reste dans des taux relativement élevés puisque un jeune sur deux l’a expérimenté en 2005, l’agence rapporte que Selon JM Costes « ce qui est remarquable, c’est la stabilité par rapport à 2003, confirmant un palier après les hausses observées dans les années 1990 ». Il précise de plus que les usages réguliers sont également stables par rapport à 2003 et à des niveaux proches de l’alcool (15% pour les garçons et 6% pour les filles). En ce qui concerne les contextes d’usage d’alcool et de cannabis, l’agence relève que la voiture fait partie des lieux de consommation et que l’on conduit « après avoir bu mais pas avoir fumé ». Ainsi 4,3% déclarent avoir conduit « après avoir fumé mais pas bu, tandis que 5,3 disent l’avoir fait après avoir bu et fumé » et que « moins de 1% disent avoir souvent fait l’un et l’autre ». D’après l’AFP, la consommation de cocaïne a progressé de 1,6% à 2,5% entre 2003 et 2005 et la consommation d’amphétamines de 1,8% à 2,2% , des hausses « significatives » selon l’OFDT.
LE FIGARO qui fait sa Une sur la « Hausse inquiétante de l’alcoolémie chez les jeunes » ajoute que « l’alcool en classe est devenu un problème aussi sérieux que le cannabis ». En page intérieure cette précision « Les jeunes boivent moins mais se saoulent plus ». Affirmant que les jeunes de 17 ans sont de plus en plus nombreux à boire pour s’enivrer, puisque près d’un jeune sur 10 a confié avoir été saoul au moins dix fois au cours de l’année contre 6,6% en 2003, le journal souligne qu’il faut suivre aussi dans cette classe d’âge la diffusion de la cocaïne, du poppers et des amphétamines qui ont connu une hausse significative malgré une expérimentation encore marginale. Toutefois d’après le quotidien, les excès des jeunes Français sont moins fréquents que ceux de leurs voisins européens, et par ailleurs leur consommation régulière d’alcool a diminué. Le quotidien qui observe que l’étude renseigne sur les habitudes de ces mineurs, relève qu’ils boivent surtout le week end à l’occasion de fêtes, et que 30% de ceux qui ont bu au cours du mois écoulé disent l’avoir fait avec leurs parents, sachant par ailleurs que l’ivresse est recherchée surtout par les garçons qui préfèrent la bière et les alcools forts, le « prémix » étant après la bière la boisson la plus populaire. D’après le Figaro, plus de 16% des sondés déclarent avoir conduit un deux roue sous l’emprise d’un produit psychoactif (alcool : 6,2%, cannabis :4,3%,les deux : 5,8%). Evoquant une consommation de cannabis « stable » par rapport à 2003, le journal rapporte que selon JM. Costes « l’évolution majeure » concerne le tabac dont l’expérimentation a enregistré un recul de cinq points, alors qu’un tiers des fumeurs quotidiens dit avoir réduit sa consommation en raison de la hausse des prix des cigarettes, et qu’un autre tiers, qui a tenté d’arrêter de fumer, a échoué.
« Des élèves cuvent pendant les cours », c’est ce qu’assure, en encadré, une infirmière scolaire du lycée de Montauban. Elle raconte que « certains arrivent éméchés au lycée à huit heures du matin » alors « qu’en 2004 on ne déclarait aucun problème d’alcool ». D’après le journal, elle a dû, l’an dernier, appeler huit fois pompiers et Samu pour évacuer des élèves totalement ivres, et ce sont les professeurs qui peu à peu signalent ces ébriétés avec notamment des élèves « affalés sur leur table, qui cuvent pendant les cours » alors que d’autres monopolisent la parole. Précisant que l’équipe pédagogique considère désormais l’alcool comme un problème prioritaire, mais que la prévention s’avère délicate car boire est associé au plaisir, le quotidien note que les jeunes ne le présentent jamais comme un problème mais « comme un moyen d’être bien » ou « ce que l’on prend lorsqu’on se sent mal ». Le Figaro qui affirme que les jeunes boivent en groupe devant le lycée pour « se désinhiber », précise que selon l’infirmière ils « aspirent à l’extraordinaire » et méprisent la vie « normale » étant « très influencés par la télévision » qui exalte les modèles de super adolescents. Indiquant qu’entraînées dans cette surenchère, trois filles ont fait des comas éthyliques l’an dernier, le journal précise que d’autres boivent pour supporter leur rejet par le groupe, alors que beaucoup de parents « minimisent bien souvent la gravité de cette addiction ». L’infirmière dit « une famille sur trois se mobilise lorsque je les contacte » et « les autres évacuent le problème » et elle ajoute « je me retrouve face à des gamins qui n’ont jamais discuté avec leurs parents » et aux quels « l’alcool offre une échappatoire, d’autant plus tentant qu’il est légal » et que les adultes peinent à l’interdire car ils en consomment . Selon elle « il ne faut pas diaboliser l’alcool mais repenser la prévention, en aidant les adolescents à limiter les risques ».
« Chez les ados moins de tabac, autant de fumette » titre LIBERATION qui revient sur les chiffres de l’enquête, et souligne le « retour des « prémix » à propos des quels François Beck de l’OFDT explique « Après un amendement qui les surtaxait en 2002, ils avaient disparu. Mais les alcooliers ont créé de nouveaux produits avec de l’aspartam. Ciblées, les filles en sont fans, les « prémix » est l’alcool qu’elles boivent le plus, les garçons préférant les bières et les alcools forts ». Evoquant la baisse de la consommation de tabac, le quotidien rapporte que selon F Beck « une majorité de ces fumeurs quotidiens s’est reportée sur le tabac à rouler ou sur les achats à l’étranger » avec cette précision « ce sont les effets indésirables de la hausse des prix ». D’après Libé, le cannabis n’est pour sa part « plus au top chez les adolescents » car sa consommation se stabilise. F. Beck déclare « on a vraisemblablement atteint la fin du cycle de diffusion du cannabis, une sorte de limite que les adolescent lui portent ». Le quotidien qui estime que « cela n’a rien à voir avec la mise en place début 2005 des « consultations cannabis » par le ministère de la santé », souligne « qu’en revanche il arrive à 5,8% des garçons de conduire leur deux roues après avoir bu et fumé un joint, mélange à très haut risque ».
D’après LA CROIX, « Les ados fument moins mais s’enivrent plus régulièrement ». Estimant que « l’impact des différentes hausses du prix du tabac sur la consommation des jeunes commence à être mesuré », le journal fait état de la baisse de consommation de tabac tout en nuançant ce constat par le fait qu’une grande majorité de consommateurs réguliers achètent des cigarettes moins chères, du tabac à rouler ou font leurs achats à l’étranger. Le quotidien qui évoque ensuite la baisse de la consommation régulière d’alcool, souligne la hausse de l’ivresse régulière (dix fois au cours des 12 derniers mois) avec au « top des boissons favorites », la bière (57,5% de consommateurs). Notant que l’on consomme surtout le week- end et dans les soirées d’anniversaire, La Croix observe que dans ces soirées on consomme également du cannabis.
A en croire LE PARISIEN « Les jeunes fument moins... mais se droguent plus » puisque « la bonne nouvelle » est qu’ils sont moins nombreux à fumer des cigarettes et « la mauvaise » est qu’ils sont de plus en plus nombreux à « sniffer » de la cocaïne. Suit une analyse des chiffres de l’enquête montrant que les jeunes « commencent à bouder la cigarette », que « leur consommation d’alcool a baissé », que « le cannabis reste très prisé » et « qu’ils touchent de plus en plus à la poudre blanche ».
A la Une de METRO « A 17 ans, moins de clopes plus de défonce ». Le journal souligne que les jeunes fument moins mais que la consommation de cannabis reste forte, avec une consommation régulière d’alcool en baisse et des ivresses régulières en hausse. Surligné en rouge en milieu d’article, cette mention : « 56%, c’est la hausse de la consommation de cocaïne chez les jeunes de 17 ans entre 2003 et 2005 ».
LES ECHOS qui titre en brève sur la « baisse du tabagisme chez les jeunes », reprend les principaux chiffres d’Escapad.
« Le tabac recule , la coke augmente » une mini brève de 20 MINUTES