Actualités
-
L’UE veut endurcir sa législation antitabac - 27/09/2010
-
L’astuce Belge - 27/09/2010
-
Paris : Un encadrement renforcé des terrasses ? - 25/09/2010
-
Les suisses moins exposés au tabagisme passif - 22/09/2010
-
Usa : le recul du tabagisme s’essouffle - 17/09/2010
-
François Barouin confirme l’augmentation de 6 % - 17/09/2010
-
USA : un paquet de cigarette à 18 dollars - 15/09/2010
-
USA : Les cigarettes électroniques mensongères - 10/09/2010
-
Le Prix des cigarettes augmentera de 6 % en novembre - 09/09/2010
-
Quelques cigarettes par jour nuisent aussi ! - 23/08/2010
0 ...
915
|
930
|
945
|
960
|
975
|
990
|
1005
|
1020
|
1035
... 3525
la pipe de Tati remplacée par un moulin à vent
« La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d’affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, et l’a remplacée par un moulin à vent en vertu de la loi Evin contre le tabac, provoquant un début de polémique » annonce l’AFP.
Sur la photo originale, le réalisateur de « Mon oncle » circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière.
« La loi c’est la loi », explique la RATP, en référence à la loi Evin de 1991 qui proscrit la publicité pour le tabac tout en regrettant de ne pas avoir été consultée par Métrobus avant cette modification et de « découvrir la polémique ».
Metrobus a diffusé un communiqué devant la polémique en expliquant avoir voulu respecter la législation en vigueur et une « jurisprudence constante »
Roselyne Bachelot a fait savoir qu’elle était opposée à cette transformation du cliché qui sert de support à la campagne pour une exposition à la Cinémathèque française.
Gérard Audureau, président de l’Association « Droits des non-fumeurs », est plus partagé. « Je ne peux pas condamner sans pour autant cautionner » cette retouche, a-t-il indiqué. la « prudence » de l’afficheur s’explique notamment par « la valeur publicitaire qui est attachée au nombre d’affiches et au lieu de diffusion »(qui en font une immense publicité), mais en même temps, on doit prendre en compte le « point de vue historique » pour ne pas bannir l’objet du délit.
Cette polémique aura en tout cas fait une formidable publicité à cette exposition.