Actualités
-
Un nouveau distributeur de cigarettes ? - 01/03/2011
-
Un scanner de dépistage pour les fumeurs ? - 25/02/2011
-
L’indonésie détient un triste record - 25/02/2011
-
Moins de tabac dans les films chinois - 22/02/2011
-
Les photos chocs arrivent - 22/02/2011
-
Les industriels veulent imposer le snus - 21/02/2011
-
Un monde sans tabac peut-il exister ? - 11/02/2011
-
Carte des prix du paquet de cigarettes en Europe - 11/02/2011
-
Tour d’Europe des législations antitabac - 11/02/2011
-
Le tabagisme favoriserait la chute de cheveux - 09/02/2011
-
Jacques Attali veut interdire le tabac (vidéo) - 09/02/2011
-
Le tabagisme rend sourd ! - 04/02/2011
-
Le retour de la cigarette dans les bars - 03/02/2011
0 ...
840
|
855
|
870
|
885
|
900
|
915
|
930
|
945
|
960
... 3525
la pipe de Tati remplacée par un moulin à vent
« La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d’affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, et l’a remplacée par un moulin à vent en vertu de la loi Evin contre le tabac, provoquant un début de polémique » annonce l’AFP.
Sur la photo originale, le réalisateur de « Mon oncle » circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière.
« La loi c’est la loi », explique la RATP, en référence à la loi Evin de 1991 qui proscrit la publicité pour le tabac tout en regrettant de ne pas avoir été consultée par Métrobus avant cette modification et de « découvrir la polémique ».
Metrobus a diffusé un communiqué devant la polémique en expliquant avoir voulu respecter la législation en vigueur et une « jurisprudence constante »
Roselyne Bachelot a fait savoir qu’elle était opposée à cette transformation du cliché qui sert de support à la campagne pour une exposition à la Cinémathèque française.
Gérard Audureau, président de l’Association « Droits des non-fumeurs », est plus partagé. « Je ne peux pas condamner sans pour autant cautionner » cette retouche, a-t-il indiqué. la « prudence » de l’afficheur s’explique notamment par « la valeur publicitaire qui est attachée au nombre d’affiches et au lieu de diffusion »(qui en font une immense publicité), mais en même temps, on doit prendre en compte le « point de vue historique » pour ne pas bannir l’objet du délit.
Cette polémique aura en tout cas fait une formidable publicité à cette exposition.