Actualités
-
La Méthode simple pour en finir avec la cigarette - 01/08/2006
-
Saisie de 5 tonnes de cigarettes contrefaites - 26/07/2006
-
L’inévitable réforme de la loi Evin - 24/07/2006
-
La lutte contre le tabac s’essouffle - 21/07/2006
-
Fumer dans un avion : un passager condamné ! - 14/07/2006
-
Loi Evin et sanctions : la réponse de la police - 14/07/2006
-
Philipp Morris va fermer son usine de Munich en 2009 - 10/07/2006
-
USA : Pas de condamnation de l’industrie du tabac - 10/07/2006
-
Tabac ; anticancereux ? - 10/07/2006
0 ...
1710
|
1725
|
1740
|
1755
|
1770
|
1785
|
1800
|
1815
|
1830
... 3525
la pipe de Tati remplacée par un moulin à vent
« La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d’affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, et l’a remplacée par un moulin à vent en vertu de la loi Evin contre le tabac, provoquant un début de polémique » annonce l’AFP.
Sur la photo originale, le réalisateur de « Mon oncle » circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière.
« La loi c’est la loi », explique la RATP, en référence à la loi Evin de 1991 qui proscrit la publicité pour le tabac tout en regrettant de ne pas avoir été consultée par Métrobus avant cette modification et de « découvrir la polémique ».
Metrobus a diffusé un communiqué devant la polémique en expliquant avoir voulu respecter la législation en vigueur et une « jurisprudence constante »
Roselyne Bachelot a fait savoir qu’elle était opposée à cette transformation du cliché qui sert de support à la campagne pour une exposition à la Cinémathèque française.
Gérard Audureau, président de l’Association « Droits des non-fumeurs », est plus partagé. « Je ne peux pas condamner sans pour autant cautionner » cette retouche, a-t-il indiqué. la « prudence » de l’afficheur s’explique notamment par « la valeur publicitaire qui est attachée au nombre d’affiches et au lieu de diffusion »(qui en font une immense publicité), mais en même temps, on doit prendre en compte le « point de vue historique » pour ne pas bannir l’objet du délit.
Cette polémique aura en tout cas fait une formidable publicité à cette exposition.