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Une nouvelle molécule qui permettrait d’arrêter de fumer sans grossir
l’AFP, Libération et le Parisien font état d’une nouvelle molécule qui permettrait d’arrêter de fumer sans grossir.
D’après l’AFP il s’agit d’une molécule expérimentale développée à partir des connaissances sur les effets du cannabis sur l’appétit. Une étude sur des fumeurs dont la moitié prenaient la molécule ( le rimonabant) et l’autre un placebo montre qu’au bout d’un mois ceux qui avaient pris le traitement n’avaient pas grossi mais plutôt perdu en moyenne 1,2 kg alors que ceux qui avaient pris le placebo avaient en moyenne pris un peu plus de 1 kg. Le directeur scientifique du laboratoire Sanofi Synthélabo, détenteur du brevet, a indiqué que des essais cliniques plus larges allaient commencer, que les résultats seront connus en 2004 et que si tout va bien, une demande de commercialisation sera déposée en 2005 aux Etats Unis.
L’agence qui signale que cette molécule avait été développée au départ pour le traitement de l’obésité explique que le cannabis stimulant l’appétit, les chercheurs ont postulé qu’un anticannabis pourrait avoir l’effet inverse. Le directeur scientifique du laboratoire qui informe que le « rimonabant permet de diminuer la consommation de graisse et de sucre chez l’animal et l’homme » précise « il ne s’agit pas d’une substance de type amphétamine ». Soulignant que le rimonabant bloque un récepteur avec lequel le cannabis interfère au niveau du cerveau, le récepteur cannabinoïde central dit « CB1 », il annonce que ses effets positifs sur la dépendance à l’alcool, explorée sur les rats, devraient faire prochainement l’objet de tests sur les humains.
« Molécule miracle ? » interroge Libération qui souligne d’abord que « ce médicament est efficace dans 30% des cas, deux fois plus que le placebo pour stopper la cigarette ».
Le Parisien qui s’intéresse également à la molécule n’évoque que ses effets sur le poids.