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Un nez électronique pour détecter les fumeurs
article de Metro Montréal "Les individus qui voudront cacher à leur médecin qu’ils fument dans le but d’obtenir une assurance vie à bon prix devront se raviser. Une équipe de scientifiques australiens vient de commercialiser un nez électronique capable de détecter rapidement et avec certitude, certains composants organiques volatils retrouvés dans l’haleine d’un fumeur.
Le nez électronique - développé à l’université de New South Wales de Sydney - est doté de 32 capteurs, dont la résistance électrique se modifie au contact des composants volatils caractérisant le souffle d’un fumeur. Le nez électronique aurait été capable de distinguer un fumeur d’un non-fumeur 37 fois sur 39, c’est-à-dire dans 94 % des cas. Cet outil de détection est efficace, rapide et beaucoup plus simple qu’un test de sang ou d’urine.
Une autre technique permettant d’identifier un fumeur consiste à mesurer le taux de monoxyde de carbone présent dans l’haleine. Or, cette « empreinte olfactive » n’est percevable que pendant quelques heures suivant la dernière cigarette d’un fumeur. Après cette période, l’appareil ne peut dissocier avec certitude l’origine du gaz carbonique. Il pourrait s’agir, par exemple, du monoxyde de carbone évacué par les voitures.
Malgré ces résultats encourageants, des tests supplémentaires effectués sur un plus gros échantillon de volontaires sont requis pour juger de l’efficacité du nez électronique."