Actualités
-
Rimonabant : la pilule miracle - 21/05/2004
-
« Fumer, ça pue. Fumer ,ça tue » - 21/05/2004
-
Plan cancer : le bilan d’un an d’effort - 19/05/2004
-
Tabac : la rechute est dure à éviter - 19/05/2004
-
Assurance maladie- tabac et alcool - 18/05/2004
-
Plan cancer et tabac - 18/05/2004
-
le tabac tue aussi sur la route - 18/05/2004
-
La Belgique sur le chemin de la France - 05/05/2004
-
Une pilule miracle contre le tabagisme et l’obésité - 04/05/2004
-
Tabagisme passif - 03/05/2004
0 ...
2505
|
2520
|
2535
|
2550
|
2565
|
2580
|
2595
|
2610
|
2625
... 3525
Un gêne influencerait l’addiction
L’effet plaisant ou déplaisant de la première cigarette et l’addiction sont influencés par un même gène (1) selon une récente recherche publiée dans la revue Addiction.
Les fumeurs étaient beaucoup plus susceptibles que les non fumeurs de présenter cette variation génétique dans cette recherche avec 435 participants. Ils étaient aussi 8 fois plus nombreux à rapporter que leurs premières cigarettes leur avait apporté un buzz agréable que ceux qui avaient déjà fumé mais n’étaient pas devenus dépendants.
« Il semble que, pour les gens qui ont un certain bagage génétique, la réaction physique initiale au tabac puisse jouer un rôle important dans la détermination de ce qui arrive par la suite », dit Ovide Pomerleau de l’Université du Michigan, principal auteur.
« Si l’usage de la cigarette est soutenu, la dépendance à la nicotine peut se produire en l’espace de quelques jours à quelques mois », ajoute-t-il. « La découverte d’une association génétique avec les premières expériences agréables peuvent aider à expliquer comment les gens deviennent dépendants et, en conséquence, continuent de fumer pour le reste de leur vie. »
Les chercheurs soulignent que la variation génétique n’explique qu’une partie du comportement de tabagisme, celui-ci étant également influencé une combinaison d’autres gènes ainsi que des facteurs sociaux et environnementaux.
(1) Le gène CHRNA5 agissant sur les récepteurs de nicotine