Trafic de cigarettes
Sous le titre « Le réseau alimentait la capitale en cigarettes », LE PARISIEN de lundi fait état du
démantèlement la semaine dernière de « l’un des principaux réseaux international de cigarettes approvisionnant la capitale », qui composé des membres d’une même famille de Seine Saint Denis, aurait écoulé chaque année près de 65 000 cartouches de cigarettes de contrebande. Le journal qui indique que les investigations ont permis d’arriver jusqu’à l’un des fils de la famille, âgé de 39 ans, qui se déplaçait régulièrement en Belgique pour ramener dans sa camionnette de 20 à 100 cartouches de cigarettes, note que la marchandise était négociée avec des intermédiaires qui alimentaient eux même les petits revendeurs. D’après le quotidien, afin de recycler l’argent du trafic, la famille montait des sociétés de BTP en Seine Saint Denis, sociétés dont le père était gérant et les enfants salariés, touchant parfois jusqu’à 5000 euros sans travailler. Précisant que pour les enquêteurs, ces éléments permettent d’établir le blanchiment, en plus de la contrebande, le journal indique qu’au cours de l’opération policière déclenchée jeudi, 7 personnes ont été interpellées, 45 000 euros en espèce et 1200 cartouches ont été saisis, et un compte bancaire crédité de 80 000 euros a été bloqué. Selon un enquêteur, il s’agissait « d’un réseau majeur. Mais on peut craindre qu’il soit vite remplacé » car « dans cette matière le vide n’existe pas ». Conclusion du Parisien sur la mise en garde du ministère de la santé qui rappelle que les cigarettes contrefaites sont plus dangereuses pour la santé que celles vendues dans le commerce.