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Tabagisme et gestes barrières Imprimer la question

Bonjour, je suis étonnée que personne ne mentionne jamais que les fumeurs ne portent pas correctement leur masque en public, pour la bonne raison qu’ils utilisent leur bouche.

De plus, ils exhalent fumée et autres gouttelettes sur les gens autour ou derrière eux.

Suis-je la seule à en être importunée et à changer de trottoir pour éviter ça (bon, je l’ai toujours fait, même avant l’épidémie).

Merci pour votre travail. Cordialement.

Ch.V

Réponse :

Un siècle de matraquage médiatique fondé sur un marketing exceptionnel a permis à l’industrie du tabac d’élever le tabagisme au plus haut des libertés individuelles et même de l’assimiler à un droit fondamental comme celui de respirer un air dépourvu de pollution.

Désormais, le travail des tenants de la lutte anti-tabac et de l’OMS permettent, chaque jour, d’un peu plus dénoncer cette mystification. Mais les habitudes se perdent difficilement et toutes les preuves, toutes les morts de tabagisme actif et passif n’arrivent pas à retirer cette notion de liberté à protéger.

Seule l’Afrique du Sud a osé interdire la vente de tabac pendant la pandémie, ce qui lui a valu une levée de bouclier générale. Tous les autres pays ont considéré la vente de tabac comme un commerce essentiel et lorsque le port du masque a été imposé dans la rue à Paris, une polémique sur l’exception pour fumer n’a trouvé sa solution qu’en invoquant « le bon sens des fonctionnaires » car l’arrêté préfectoral ne prévoyait pas d’exception pour le tabagisme.

Voilà comment les pressions exercées par une minorité peuvent arriver à réduire les effets d’une protection prévue pour l’ensemble de la population. Quelques procès ont cependant été distribués par des fonctionnaires de police en arguant que l’exception pouvait concerner les salariés qui n’avaient que la rue pour assouvir leur dépendance mais à condition d’être statiques et non de déambuler.

GA 

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