Voici trois pistes de réponses à votre question

• 31% des médecins fument. Ils ont donc tendance à occulter les risques liés au tabagisme.
• Un argument souvent employé par les équipes médicales consiste à exagérer les conséquences du sevrage (visibles immédiatement) et à parallèlement minimiser les conséquences du tabagisme sur la santé qui elles ne seront constatées qu’à moyen ou long terme.
• Les fabricants de cigarettes possèdent une puissance financière qui leur permet d’influencer le jugement des personnels médicaux par la publicité, la mercatique, les groupes de pression et même l’argent et l’espionnage. C’est ainsi que l’OMS, voici 5 ans, a accueilli en son sein plusieurs professeurs de médecine salariés par l’industrie du tabac et que récemment, sans la vigilance de l’Alliance Contre le Tabac, une commission européenne aurait accueilli un conseiller condamné par la justice suisse pour les mêmes raisons.