Si l’on ne peut pas nier les effets positifs constatés de cette nouvelle façon de fumer très nettement moins dangereuse que le tabagisme, cela ne peut cependant pas occulter la gigantesque publicité illégale qui en est faite et qui profite à la cigarette sans que les pouvoirs publics ne s’en préoccupent ; cela ne peut pas, non plus, occulter le danger que cette pratique (que l’on veut imposer partout, y compris là où il est interdit de fumer) va faire courir à la santé publique en banalisant l’acte de fumer et en incitant à la consommation de tabac.

Il n’est pas inintéressant de savoir que les multinationales du tabac ont déjà commencé à racheter ou à créer des usines de fabrication de ces e-cigarettes. Gageons que cette initiative n’est pas prise pour tuer la poule aux œufs d’or !

Depuis 6 ans, DNF ne cesse de harceler les pouvoirs publics pour qu’ils encadrent cette nouvelle pratique, mais, comme à l’habitude, ils ont préféré attendre que la France soit envahie par ces produits pour demander à des experts de se prononcer sur leur dangerosité. Ce rapport d’experts vient d’être rendu mais le ministère a annoncé qu’il allait demander d’autres rapports avant de se prononcer.

Souhaitons que dans la conférence de presse que la Ministre organise demain 31 mai, elle s’engage au moins sur la publicité illégale et sur l’interdiction de e-fumer dans les lieux où il est interdit de fumer.