Prévention tabac
N’ayons pas peur de l’autorité ! » titre MADAME FIGARO qui estime que « Oui, on peut dire non à son enfant » et que « des règles, une discipline bien tempérée sont indispensables ». D’après l’hebdo, le Pr Marcelli, pédopsychiatre, juge que « les petites interdictions de tous les jours sont là pour « planter un filet de sécurité psychologique autour de l’ado », le rassurer et l’empêcher d’aller beaucoup plus loin », sachant que « Sans un « non » ferme et définitif, il repoussera toujours les limites ». Le pédopsychiatre évoque une consultation où une mère était venue le consulter « avec sa jeune fille de treize ans qui avait commencé à fumer cinq cigarettes par jour. La mère avait dit « ça ne me plait pas que tu fumes mais ne vas pas plus loin » or « très peu de temps après l’ado était déjà passée à plus d’un paquet ». Selon le Pr Marcelli « si cette maman avait fermement dit « Je t’interdis absolument de fumer » la jeune fille serait alors probablement restée avec ses cinq cigarettes par jour, mais pas plus ». Et Madame Figaro de commenter « Ne soyons pas dupe en effet : notre ado transgressera peut être notre interdiction totale mais au moins restera-t-il dans des limites raisonnables ». A noter deux colonnes : ce qui est « négociable », ce qui « n’est pas négociable ». Dans cette dernière rubrique le magazine classe notamment « le tabac » « A proscrire jusqu’à 15 ans » sachant « qu’avec les jeunes adultes, reste à en circonscrire l’usage : jamais à la maison, jamais pendant la semaine ».