« Les petits fumeurs en danger »
En colonne de Une du FIGARO ce titre « Les petits fumeurs en danger ». Le journal fait état d’une étude norvégienne publiée dans la revue Tabacco Control qui montre que les risques de mourir d’attaque cardiaque ou de cancer du poumon sont grandement renforcés même pour une consommation réduite de une à quatre cigarettes par jour, alors que jusqu’à présent la grande majorité des études épidémiologiques ne s’étaient penchées que sur les personnes fumant un paquet par jour ou plus. D’après le journal, avec une à quatre cigarettes par jour les risques de décès par cancer du poumon sont multipliés par cinq pour les femmes alors que le risque de décès par maladie cardio - vasculaire croit de facteur trois pour l’ensemble de la population de « petits » fumeurs, sachant que par ailleurs le risque de mourir (quelle que soit la cause du décès) est multiplié par 1,3 chez ce type de fumeurs. Expliquant que cette enquête a porté sur près de 23 000 hommes et femmes de 35 à 49 ans, vivant en Norvège, sur une période de trente ans, le quotidien constate qu’au résultat « le lien tragique entre cancer du poumon et tabac apparaît de nouveau avec une évidence totale ». Le journal qui relève qu’avec un paquet par jour les décès par cancers du poumons sont multipliés par 33 pour les hommes et 27 pour les femmes, et par 4 pour les maladies cardio - vasculaires, observe que pour des consommations considérées comme faibles, les morts cardiovasculaires sont quasiment multipliées par 3, à peine moindre que pour des doses plus élevées, alors que le taux de décès par cancer est multiplié par 5 chez la femme et 3 chez l’homme. Rappelant que d’autres études avaient déjà mis en évidence l’impact d’une faible consommation de tabac sur les maladies cardio - vasculaires chez l’homme, le quotidien souligne que cette étude est la première à s’être penchée sur les effets d’une telle consommation chez la femme. D’après le Figaro, ce travail pourrait convaincre les décideurs et la population « que fumer, ne serait ce qu’un peu, comporte déjà des risques pour la santé ».