Actualités
-
Comment arrêter de fumer ? - 21/04/2004
-
Tabagisme passif : une culpabilité prouvée ! - 21/04/2004
-
Hommes et femmes ne sont pas égaux face au tabac - 20/04/2004
-
Comment devient-on dépendant à la nicotine ? - 20/04/2004
-
Femmes et cancer du poumon - 16/04/2004
-
Femmes violences et tabac - 16/04/2004
-
Journée mondiale sans tabac le 31 mai 2004 - 14/04/2004
-
Chaque cigarette fumée abrège la vie de 11 minutes - 14/04/2004
-
Campagne antitabac - 08/04/2004
-
Irlande - 05/04/2004
-
Tabac : le débat au Etats-Unis. - 05/04/2004
-
Fumeurs : L’Exemple Irlandais - 30/03/2004
0 ...
2535
|
2550
|
2565
|
2580
|
2595
|
2610
|
2625
|
2640
|
2655
... 3525
La présence de la cigarette dans les films incite les jeunes à fumer
Regarder des vedettes de cinéma fumer à l’écran est le facteur le plus déterminant qui incite les adolescents à s’initier à la cigarette, c’est ce que suggère une nouvelle étude américaine.
Les adolescents qui n’avaient jamais touché à la cigarette étaient pratiquement trois fois plus susceptibles de commencer à fumer s’ils avaient regardé des films bourrés de scènes montrant des fumeurs que leurs pairs qui avaient vu des films où l’on y fumait beaucoup moins.
« L’ impact a été énorme », déclare le chercheur principal Madeline Dalton, de Dartmouth Medical School à Hanover, dans le New Hampshire. « Les films ont été le plus fort indicateur montrant qui allait commencer à fumer. Plus fort que le fait d’avoir des copains ou de la famille qui fument, ou que la personnalité de l’adolescent ».
« Nous savons des études passées que les fumeurs sont très rarement présentés sous un jour négatif [dans les films]. Les fumeurs sont généralement des durs ou des gars sexy et des femmes rebelles qui plaisent aux adolescents », a-t-elle déclaré au New Scientist.
Michael Beach, confrère de Madeline Dalton, ajoute : « nos données indiquent que 52 % des cas d’initiation à la cigarette chez les adolescents de cette étude peuvent être attribués à l’omniprésence de la cigarette dans les films ».
« Les effets sont plus forts que ceux produits par les traditionnelles publicité et promotion de la cigarette qui ne comptent »que« pour 34 % de la nouvelle expérimentation », note Stanton Glantz, du Center for Tobacco Control Research and Education, dans un éditorial accompagnant l’étude publiée en ligne dans The Lancet.