Actualités
-
Sevrage - 28/11/2005
-
SURPOIDS - ALCOOL - TABAC - 23/11/2005
-
La campagne tabagisme passif de l’Inpes récompensée - 22/11/2005
-
Bientôt la fin des additifs ! - 18/11/2005
-
Russie - tabac - 17/11/2005
-
Journée pour la pneumopathie - 17/11/2005
-
Allemagne : accises sur le tabac - 14/11/2005
-
Baisse du nombre de fumeurs aux Etats Unis - 14/11/2005
-
Proposition de loi d’Yves Bur - 08/11/2005
-
La démarche KLOPOBEK - 07/11/2005
-
Sevrage - 07/11/2005
0 ...
1935
|
1950
|
1965
|
1980
|
1995
|
2010
|
2025
|
2040
|
2055
... 3525
La présence de la cigarette dans les films incite les jeunes à fumer
Regarder des vedettes de cinéma fumer à l’écran est le facteur le plus déterminant qui incite les adolescents à s’initier à la cigarette, c’est ce que suggère une nouvelle étude américaine.
Les adolescents qui n’avaient jamais touché à la cigarette étaient pratiquement trois fois plus susceptibles de commencer à fumer s’ils avaient regardé des films bourrés de scènes montrant des fumeurs que leurs pairs qui avaient vu des films où l’on y fumait beaucoup moins.
« L’ impact a été énorme », déclare le chercheur principal Madeline Dalton, de Dartmouth Medical School à Hanover, dans le New Hampshire. « Les films ont été le plus fort indicateur montrant qui allait commencer à fumer. Plus fort que le fait d’avoir des copains ou de la famille qui fument, ou que la personnalité de l’adolescent ».
« Nous savons des études passées que les fumeurs sont très rarement présentés sous un jour négatif [dans les films]. Les fumeurs sont généralement des durs ou des gars sexy et des femmes rebelles qui plaisent aux adolescents », a-t-elle déclaré au New Scientist.
Michael Beach, confrère de Madeline Dalton, ajoute : « nos données indiquent que 52 % des cas d’initiation à la cigarette chez les adolescents de cette étude peuvent être attribués à l’omniprésence de la cigarette dans les films ».
« Les effets sont plus forts que ceux produits par les traditionnelles publicité et promotion de la cigarette qui ne comptent »que« pour 34 % de la nouvelle expérimentation », note Stanton Glantz, du Center for Tobacco Control Research and Education, dans un éditorial accompagnant l’étude publiée en ligne dans The Lancet.