La dépendance des jeunes au tabac favorisée par le tabagisme passif
L’AFP s’intéresse à une étude canadienne affirmant que
« les enfants de parents fumeurs ont plus de risques de devenir eux-mêmes des fumeurs, en particulier s’ils ont une grande capacité pulmonaire ». Cette étude, publiée mardi par le journal de l’Association médicale canadienne, a porté sur 191 enfants et adolescents qui ont été interrogés à différentes reprises sur plusieurs années. Les chercheurs ont démontré que « plus le niveau de cotinine (un sous-produit de la nicotine qu’on retrouve dans la salive) était élevé chez les enfants, plus ils avaient de chance de devenir fumeurs à l’adolescence », et pensent que ce niveau dépend de la capacité pulmonaire des enfants. En effet, ils expliquent que « plus la capacité pulmonaire est grande, plus ils inhalent la fumée secondaire de leurs parents fumeurs, facteur qui favorise le développement d’une dépendance au tabac et augmente le risque de fumer à l’adolescence ». En conclusion, les chercheurs indiquent que si les résultats de cette étude sont « confirmés par d’autres études subséquentes » cela « expliquera partiellement comment le tabagisme est transmis d’une génération à l’autre ».