Actualités
-
Ecoutez DNF sur RTL - 12/01/2011
-
La corse, l’exception. - 04/01/2011
-
Le retour de la cigarette dans les lieux de nuit... - 30/12/2010
-
Nouvelle page - 30/12/2010
-
Enceinte : zéro cigarettes - 24/12/2010
-
Le tabagisme en partie responsable des rhumatismes - 22/12/2010
-
Les effets nocifs immédiats du tabagisme passif - 17/12/2010
0 ...
870
|
885
|
900
|
915
|
930
|
945
|
960
|
975
|
990
... 3525
La broncho pneumopathie obstructive « étrangement méconnue »
Sous le titre « Reprenez votre souffle » Notre Temps, revue destinée aux seniors, se penche en introduction sur la broncho pneumopathie obstructive qui « étrangement méconnue » concerne pourtant 2 ,5 millions de personnes en France et représente la 3ème cause de mortalité par maladie (15 000 décès par an), les femmes présentant souvent « des formes plus précoces et plus graves ».
La revue qui indique que cette maladie entraîne une « diminution en grande partie irréversible du débit respiratoire » avec gène et essoufflement note que « bien des fumeurs banalisent cette gêne et consultent lorsque les bronches sont déjà très atteintes » or, « sauf si elle est dépistée à temps, la maladie conduit à vivre sous oxygénothérapie ». Responsable de 90% des BPCO : le tabac.
Selon le tabacologue Gilbert Lagrue « 50% des fumeurs ayant consommé plus de 20 cigarettes par jour pendant 20 ans sont concernés » et Jean François Cordier président de la Société de pneumologie assure « toute personne de plus de 40 ans qui fume devrait se voir proposer systématiquement par le généraliste une mesure de son débit respiratoire ». Pour lui toutefois « le seul moyen d’action réellement efficace c’est l’arrêt total du tabac ».
Suit un développement sur l’arrêt du tabac dans lequel le Dr Bonte tabacologue à Lille observe que « les personnes qui craignent ou ressentent déjà des problèmes de santé liés au tabac souvent après 50 ans sont particulièrement motivées » et où la tabacologue Catherine Mautrait affirme qu’il « il n’est jamais trop tard pour arrêter » car « même à 70 ans le sevrage réduit significativement le risque de décès par maladie cardiovasculaire ». Sur les stratégies d’arrêt , le journal précise qu’il « n’existe pas de méthode magique (…) mais une stratégie à adapter à chacun » dont patchs nicotiniques, zyban et thérapies comportementalistes et cognitives mais aussi, et « même si elles ne sont pas validées scientifiquement » acupuncture, homéopathie, hypnose, auriculothérapie, relaxation ou encore thalassothérapie.