Actualités
-
Justice américaine et Tabac - 19/07/2005
-
Augmentation des prix du tabac - 11/07/2005
-
Signez la nouvelle pétition internationale DNF !! - 09/07/2005
-
La Seita s’intéressait déjà au cancer en 1957 - 07/07/2005
-
Enquete ESCAPAD : les nouveaux chiffres - 06/07/2005
-
Corée du sud : chute du nombre de fumeurs - 05/07/2005
-
Les buralistes recrutés par les douanes - 05/07/2005
-
Peut –on allaiter quand on fume ? - 04/07/2005
0 ...
2085
|
2100
|
2115
|
2130
|
2145
|
2160
|
2175
|
2190
|
2205
... 3525
La broncho pneumopathie obstructive « étrangement méconnue »
Sous le titre « Reprenez votre souffle » Notre Temps, revue destinée aux seniors, se penche en introduction sur la broncho pneumopathie obstructive qui « étrangement méconnue » concerne pourtant 2 ,5 millions de personnes en France et représente la 3ème cause de mortalité par maladie (15 000 décès par an), les femmes présentant souvent « des formes plus précoces et plus graves ».
La revue qui indique que cette maladie entraîne une « diminution en grande partie irréversible du débit respiratoire » avec gène et essoufflement note que « bien des fumeurs banalisent cette gêne et consultent lorsque les bronches sont déjà très atteintes » or, « sauf si elle est dépistée à temps, la maladie conduit à vivre sous oxygénothérapie ». Responsable de 90% des BPCO : le tabac.
Selon le tabacologue Gilbert Lagrue « 50% des fumeurs ayant consommé plus de 20 cigarettes par jour pendant 20 ans sont concernés » et Jean François Cordier président de la Société de pneumologie assure « toute personne de plus de 40 ans qui fume devrait se voir proposer systématiquement par le généraliste une mesure de son débit respiratoire ». Pour lui toutefois « le seul moyen d’action réellement efficace c’est l’arrêt total du tabac ».
Suit un développement sur l’arrêt du tabac dans lequel le Dr Bonte tabacologue à Lille observe que « les personnes qui craignent ou ressentent déjà des problèmes de santé liés au tabac souvent après 50 ans sont particulièrement motivées » et où la tabacologue Catherine Mautrait affirme qu’il « il n’est jamais trop tard pour arrêter » car « même à 70 ans le sevrage réduit significativement le risque de décès par maladie cardiovasculaire ». Sur les stratégies d’arrêt , le journal précise qu’il « n’existe pas de méthode magique (…) mais une stratégie à adapter à chacun » dont patchs nicotiniques, zyban et thérapies comportementalistes et cognitives mais aussi, et « même si elles ne sont pas validées scientifiquement » acupuncture, homéopathie, hypnose, auriculothérapie, relaxation ou encore thalassothérapie.