Actualités
-
Un grand pas vers la première génération sans tabac - 01/12/2015
-
Le Canada renforce fortement sa politique antitabac - 26/11/2015
-
Un fabricant accusé de corruption en Afrique - 19/11/2015
-
tabagisme passif : comment l’éviter ? - 19/11/2015
-
La Hongrie réfléchit au paquet neutre - 14/11/2015
-
Le tabagisme passif donnerait des caries - 25/10/2015
-
Tabagisme passif : un ennemi mortel - 13/10/2015
0 ...
405
|
420
|
435
|
450
|
465
|
480
|
495
|
510
|
525
... 3525
La Loi Evin appliquée avec diplomatie dans la restauration
Dans le cadre de la Journée Mondiale Sans Tabac, l’AFP a mené une enquête sur l’application de la loi Evin dans les restaurants parisiens. Ainsi, selon l’agence France Presse, « les restaurants s’efforcent d’appliquer la loi avec diplomatie, en fonction de la géographie des lieux ». Le Jules vernes, restaurant situé au deuxième étage de la tour Eiffel prédit : « Peut-être que dans quelques années les restaurants seront entièrement non-fumeurs ». Certains ont déjà franchi le pas comme l’Atelier de Joël Robuchon. Ce dernier explique que cette décision a été prise dès le départ pour des raisons simples d’hygiène car la cuisine est ouverte sur la salle. « Ceux qui veulent fumer vont dehors mais dans l’ensemble, tout le monde est content, surtout les américains. » assure Joël Robuchon.
L’AFP a interrogé également un maître d’hôtel du Crillon, palace de la Concorde. Ici, le restaurant « les ambassadeurs » est situé dans l’ancienne salle de bal du XVII. « La salle est classée, impossible de la diviser en deux ! Nous séparons fumeurs et non-fumeurs, bien sûr. Les tables sont suffisamment espacées pour que personne ne soit gêné. On essaie quand même de convaincre les fumeurs de cigares d’aller dans le salon d’à côté a la fin de leur repas. » L’application de la loi Evin est évidemment plus facile dans les établissements possédant deux salles. L’AFP reprend l’exemple du Jules Vernes ou encore la brasserie « Au pied de Cochon », véritable institution des halles où places fumeurs et non-fumeurs sont à égalité. « Alors que dès l’origine, il y a 50 ans, nous avions 1/3 de notre clientèle non fumeurs et 2/3 fumeurs » indique un responsable. Aujourd’hui, « les non-fumeurs représentent 3/5 de notre clientèle. Les proportions varient cependant en fonction de l’heure de la journée. La nuit, les fumeurs sont plus nombreux.