Jeunes et prévention
Dans Fémina (supplément du JDD) des conseils pour « ne pas laisser les enfants « griller leur capital santé ». D’après l’hebdo « à 12 ans les Français sont les plus gros fumeurs juniors d’Europe » et « à 17 ans 45% sont accros ». Avant 12 ans, assure le magazine « ils sont particulièrement réceptifs au discours antitabac ». Selon le Pr Dauzenberg « il faut leur confirmer que c’est mauvais » et il conseille aux mères fumeuses une « abstention absolue en leur présence » et de ne « jamais les envoyer acheter votre poison ». A l’adolescence, assure Fémina, le tabac change de statut « de produit haï, il devient objet de ralliement ». Conseil face à un jeune qui fume « maintenez le dialogue en évitant toute dramatisation ». La Fédération française de cardiologie pour qui « une couple de parents sur deux ne pose pas clairement l’interdit » rappelle la « nécessité d’élaborer des règles précises pour limiter les dégâts » : « pas devant moi, pas dans ta chambre, pas à la maison etc.. » mais aussi lui demander ce qu’il envisage pour arrêter, lui parler des risques de dépendance, de la plus grande nocivité du tabac à rouler en raison de l’absence de filtre, parler aux filles des effets sur le teint, sachant que, selon le Dr Adler « tous les adolescents (…) se fichent complètement de la mort ». Le journal qui propose également aux parents de refuser « de sponsoriser sa tabagie » quand le jeune réclame une augmentation non justifiée d’argent de poche, souligne qu’il « n’est pas vain non plus de leur rappeler ce monstrueux propos d’un fabricant de cigarettes » : « les jeunes ont des bouches nous les voulons ». Conclusion sur les campagnes qui misent sur l’argument du « business des fabricants » car à « l’âge où on revendique plus de liberté, on n’aime pas beaucoup découvrir qu’on est complètement manipulé