« Il fume, je tousse »
"Il fume, je tousse » écrit Pierre Yves Priol dans sa chronique de la Croix. L’auteur qui évoque les spots contre le tabagisme passif diffusés à la télé, s’interroge « qui aurait imaginé que 100 000 et quelques cigarettes respirées au contact d’un fumeur tout au long d’une vie représenteraient de telles quantités de toxiques ? » pour se demander aussi si le ministère de la santé « a fait décompter tous ces mégots qui apparaissent à l’écran ». Constatant que cette campagne « retient l’attention par son originalité et sa force d’évidence » le chroniqueur observe qu’elle est originale parce que la lutte contre la tabagisme ne « consiste plus à montrer la radiographie d’un poumon intoxiqué » et que si « dans sa formulation apparente le message ministériel s’adresse aux fumeurs actifs » la « force de l’image » fait que le message est reçu d’abord par les non fumeurs qui sont « bien, au bout du compte le public destinataire de cette campagne ». P.Y Priol qui affirme que « ces Français là ont déjà joué un rôle déterminant pour faire diminuer la tolérance de la cigarette dans l’espace public », relève que selon un sondage plus d’une personne sur trois n’ose toujours pas réagir quand quelqu’un fume dans un espace non fumeur, et que c’est « cette personne (…) qu’il s’agit de rallier à l’impératif de santé publique.