Famille et tabac
PARIS MATCH fait état d’une étude canadienne qui a suivi 191 enfants n’ayant jamais fumé, et issus de familles fumeuses et non fumeuses, sur une période de 4 ans. D’après le journal, les médecins qui ont mesuré leur capacité respiratoire et leur taux de nicotine dans la salive à l’âge de 9 ans, ont constaté qu’à l’âge de 13 ans 44% d’entre eux fumaient. Indiquant que plus le taux de nicotine dans la salive est élevé - traduisant une forte exposition à la nicotine, due au tabagisme familial - plus l’enfant a de risques de devenir fumeur dès la puberté, l’hebdo souligne que ce risque est deux fois plus grand chez les enfants ayant le taux de nicotine le plus fort dès l’âge de 9 ans que chez ceux ayant le plus bas. Le magazine qui note que pour les chercheurs la dépendance précoce à la nicotine avant la puberté créé au niveau des récepteurs cérébraux le besoin de la cigarette, souligne que d’autres études devront confirmer l’impact du tabagisme passif sur les enfants. Et ce commentaire « si des campagnes de prévention sont lancées, elles mettront les parents face à leur responsabilité la plus essentielle ».