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Etude de l’ARS IDF : 97% des franciliens pensent que la fumée de tabac est un polluant de l’air intérieur
source : sante-medecine.comment ça marche.fr
- Plus de 97% des habitants d’Ile-de-France considèrent que la fumée de tabac est une source de pollution de l’air dans les logements, selon une étude réalisée par l’institut de sondage Atoo, relayée par l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France, mercredi 15 février. La fumée de cigarette se place devant les produits d’entretien et de bricolage (92%), les moisissures (84%), l’air extérieur (82%) et les acariens (68%).
La perception des Franciliens sur la pollution intérieure n’est pas forcément pertinente. Plus d’un habitant d’Ile-de-France sur dix (12%) fait état d’une absence de pollution dans l’air du logement lorsque celui-ci est bien fermé. Impression erronée, puisque l’aération a tendance à améliorer la qualité de l’air intérieur.
Autre constat, plus de trois Franciliens sur cinq déclarent ne pas percevoir la pollution de l’air intérieur. Toutefois, un Francilien sur cinq pense qu’il sentirait le monoxyde de carbone si un appareil de chauffage en dégageait, alors qu’il s’agit d’un gaz inodore.
L’étude met en avant l’impact de la pollution de l’air intérieur sur la santé des usagers. Près d’un Francilien sur quatre (24%) affirme avoir déjà ressenti les effets de cette pollution sur sa santé ou sur celle de son entourage. Un chiffre nettement plus important que dans les autres régions de l’Hexagone (17%). D’une manière générale, les habitants de la région Ile-de-France souhaiteraient être mieux renseignés sur les risques sanitaires associés à ce type de pollution. Ils ne sont que 46% à déclarer être bien informés sur le sujet.
Les chiffres de cette enquête sont issus du Baromètre santé environnement, conduit par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). L’étude a été réalisée en 2007, via un questionnaire administré par téléphone, auprès d’un échantillon de 6.007 individus représentatifs de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’étude présentée ci-dessus porte sur 1.898 Franciliens, comparés à 5.263 personnes vivant hors Ile-de-France.