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Le Ministre de la santé cite DNF dans son discours - 01/06/2005
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Tabac Actualités n° 61 - 01/06/2005
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Nouvelle campagne de communication INPES - 01/06/2005
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Le Parisien, « Allez, aujourd’hui, j’arrête » - 01/06/2005
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Guerre à la clope - 01/06/2005
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Des médecins veulent des hausses du prix du tabac - 01/06/2005
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Le Figaro fait le point sur 100 ans de tabagisme - 01/06/2005
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Magazine Psychologie : « Fumer tue » - 30/05/2005
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Campagne télévisée Help - 30/05/2005
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Dossier spécial Tabac dans La Parisien
Le Parisien juge pour sa part que « les fumeurs (sont) de plus en plus indésirables » et que la mesure « Etablissement sans tabac » proposée aujourd’hui « passe mal ». Le journal qui revient sur l’initiative prise par la Mairie de Paris qui « va plus loin que la loi Evin », précise qu’elle provoque « déjà des réactions hostiles » et que l’Umih a présenté un sondage qui montre que 72% des interrogés sont satisfaits de la législation actuelle. D’après le quotidien, dans le monde « la guerre totale au tabac est de plus en plus répandue » et tout est parti de New York en 2001.
Suit une interview de Joseph Cherner, responsable de l’association Smokefree, qui est à l’origine de ce mouvement et explique comment il a procédé à New York. Il dit avoir recueilli des dizaines de témoignages de serveuses travaillant dans des restaurants qui ont prouvé avoir « les poumons encrassés par la fumée du tabac des consommateurs alors qu’elles-mêmes n’étaient pas fumeuses », puis des témoignages d’autres salariés dans des entreprises. Selon lui « la lutte a payé » parce que à « New York les syndicats de salariés sont très puissants et exigeants sur leurs droits » et dit –il « le conseil municipal nous a donné gain de cause ». Il précise que fumer dans les appartements n’est pas interdit par la loi tout en indiquant que désormais des copropriétaire « mettent dans leur règlement intérieur « fumer est interdit dans tous les appartements » et que « c’est fréquent en Californie ». Quand on lui demande si l’interdiction du tabac va s’étendre au monde entier, il répond « ce qui se passe à Paris est très significatif (…) nous ne sommes qu’au début de ce mouvement de fond car les gens veulent éviter les cancers précoces ».
A noter le témoignage d’Alexandra 30 ans qui fume un paquet par jour depuis l’âge de 17 ans et a vu « évoluer le regard sur la tabagie ». Elle dit « nous sommes de moins en moins acceptés. J’espère finir non fumeuse ». Elle précise « j’ai la chance de travailler avec une collègue qui fume aussi donc çà ne pose pas trop de problème (…) le chef tolère nos cigarettes » sauf avoue t-elle la nuit où « la poubelle s’est enflammée » en raison d’un mégot mal éteint. Elle assure qu’au sein de l’entreprise le ton monte quelquefois. Ainsi, Nicolas, un commercial, « rouspète en nous demandant d’arrêter de l’enfumer » et comme la cuisine de l’entreprise est aussi la salle fumeur « il y a quelques jours, le ton est monté lorsque Sébastien (…) a allumé une cigarette devant Nicolas qui n’avait pas fini son plat cuisiné et s’est indigné « tu ne me respectes pas » ». Elle juge que le label de la Mairie de Paris « c’est de l’intolérance ».
Sous le titre « Liverpool et Manchester « no smoking » » le quotidien révèle que le match entre Liverpool et Manchester est de « savoir qui deviendra la première ville « no smoking » du Royaume-Uni, mais que Liverpool a pris une longueur d’avance vendredi en interdisant de fumer dans tous les lieux publics dont restaurants et cafés. D’après le Parisien « les signes d’une prochaine interdiction du tabac dans tous les lieux publics en Grande Bretagne sont de plus en plus évidents après la réussite de l’interdiction totale décrétée en mars dernier en Irlande » et le gouvernement britannique va publier un livre blanc le mois prochain pour préconiser, non pas l’interdiction, mais de « sévères limitations comme l’interdiction de fumer au bar dans les pubs pour préserver les poumons des serveurs ».
Sur les cinq patrons de brasseries et restaurants parisiens interrogés par le journal, trois refusent d’appliquer la charte antitabac dans leur établissement car la partie la plus importante de leur clientèle est composée de fumeurs, le quatrième dit avoir instauré depuis trois semaines une journée non fumeur le dimanche et le cinquième, propriétaire d’une crêperie, indique que son établissement est non fumeurs depuis treize ans.