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Questions-réponses
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Infirmier - 06/03/2007
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Routier - 06/03/2007
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Fenêtre ouverte et fumeur - 06/03/2007
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Pourquoi cet acharnement ? - 06/03/2007
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Bar galerie marchande - 06/03/2007
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Opéra de Paris - 05/03/2007
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Decret et loi - 05/03/2007
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Provocation intolérable - 05/03/2007
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Mise en demeure ou plainte ? - 05/03/2007
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Abus de pouvoir ? - 05/03/2007
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Contre le tabagisme
Depuis combien de temps les gens fument ?
Et, pourquoi les jeunes en on pris l’habitude ?
Le phénomène social du tabagisme est né au début du 20 ème siècle avec l’avènement des manufacturiers anglais et américains qui ont su exploiter la crédulité des foules.
Depuis les année 20 et jusqu’ à la prise de conscience concrétisée par la loi VEIL (1976), le tabagisme a joui d’une image culturelle valorisante au point que cette dernière a souvent été prise comme symbole de la réussite sociale. L’homme (mâle) s’en est saisi le premier : son importance se mesurait à la taille et au module de son cigare ; tout naturellement, les tenantes de l’émancipation de la femme se sont à leur tour emparé de ce symbole, comme avant elles les ouvriers l’avaient fait.
Tout cela a fait le jeu de fabricants et vendeurs de poison qui se sont rapidement rendu compte du danger que représentait le tabac. Ils n’ont cependant pas eu la moindre hésitation pour poursuivre la promotion d’un produit mortel.
Pour convaincre les enfants et les jeunes, déjà séduit par le symbole de promotion sociale, les cigaretiers ont inventé l’image du cow-boy (depuis, mort du cancer du fumeur) qui donnait au fumeur des dimensions nouvelles : la conquête des grandes étendues, la force virile, la liberté, la beauté, le goût du risque ... tout ce dont peut rêver un adolescent !
Vingt sept ans après la promulgation de la loi VEIL et douze ans après celle de la loi EVIN, il y a encore un professeur qui fume dans un amphithéâtre de la faculté de l’académie de médecine, un sénateur signataire du décret d’application de la loi EVIN qui, « cigare au bec », conseille officiellement à une de ses victimes, fonctionnaire de l’Etat, de s’équiper d’un scaphandre ou de consulter un psy. ou de « prendre la porte » ... et il va au bout de sa logique en lui faisant imposer une expertise psychiatrique puis en le mutant deux fois sans aucune raison. un inspecteur d’académie qui explique à une enseignante victime et plaignante que l’Education Nationale a ses propres lois et ne saurait accepter que la justice s’en mêle. un président d’université qui ne lève pas le petit doigt pour venir en aide à un étudiant atteint de mucoviscidose et à une femme enceinte qui réclament le droit de ne pas être obligés de respirer la fumée des autres. et que dire des restaurateurs, des organisateurs de spectacle, des employeurs qui banalisent quotidiennement les infractions à la loi en favorisant la tabagie partout !
Avec le plan cancer, le chef de l’Etat et son gouvernement ont montré, pour la première fois, une volonté sans faille d’éradiquer le plus grand fléau de santé publique. Les associations comme DNF accompagnent cet élan avec toute la force de leur bénévolat. Si les non-fumeurs (70% de la population active) ne se réveillent pas, ce sera peine perdue !