- Qui sommes nous ?
-
Droit & Loi
- Traités et Textes Internationaux
- Législation Européenne
- Législation Française
- Information & documentation
- Actions Judiciaires
-
Agir
- Dépôt de plainte
- Questions-réponses
- Conseils pratiques
- Campagnes de Prévention
- TERRASSE
- Centre de ressources
Actualités
-
Obésité et tabac - 09/01/2003
-
Corse et tabac - 09/01/2003
-
Jean François Mattei rend visite à la MILDT - 09/01/2003
-
Tabac actualité n° 32 - 06/01/2003
-
Lobbies - 06/01/2003
-
Presse féminine et prévention du tabac - 06/01/2003
-
Arrêt du tabac - 06/01/2003
-
MILDT : interview de Didier Jayle - 03/01/2003
-
Du cacao dans le tabac : pourquoi ? - 31/12/2002
-
Tabac actualité n° 31 - 31/12/2002
-
Augmentation des prix - 30/12/2002
-
Tabac actualité n° 30 - 30/12/2002
-
Italie et tabac - 27/12/2002
0 ...
3180
|
3195
|
3210
|
3225
|
3240
|
3255
|
3270
|
3285
|
3300
... 3525
Comment devient-on dépendant à la nicotine ?
# Les chercheurs savent peu de choses de la dépendance tabagique. Une seule certitude : la nicotine est impliquée dans ce mécanisme. Cette molécule possède un atout biologique qui lui permet de se fixer à des protéines présentes à la surface des cellules nerveuses, les récepteurs nicotiniques à l’acétylcholine. En présence de nicotine, ces récepteurs qui sont en fait des canaux s’ouvrent. S’en suit alors une cascade d’évènements qui aboutissent à la libération d’une hormone, la dopamine, dans une région précise du cerveau : le noyau accumbens. Comme l’alcool, le cannabis, la cocaïne ou encore l’héroïne, la nicotine est une drogue qui stimule « le circuit de la récompense » et procure ainsi une sensation de satisfaction. La dopamine ne porte d’ailleurs par pour rien le joli surnom d’ hormone du plaisir… Les recherches en cours suggèrent qu’elle ne serait pas la seule hormone en jeu. Bien que, les avancées de la recherche dans ce domaine soient considérables, la dépendance au tabac demeure encore bien mystérieuse.
Lors du sevrage tabagique, le corps « réclame » sa dose de nicotine pour satisfaire cette sensation de bien être : c’est le manque. La dépendance s’explique par des phénomènes purement biologiques. Pour autant, il ne faut pas négliger le rôle de l’environnement qui entoure le fumeur. Les gestes et les petites habitudes associés à la cigarette sont perçus par notre cerveau comme autant de signaux capables de provoquer une envie irrépressible de fumer.