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Chronique de l’écrivain Patrick besson  Imprimer l'actualité

Dans sa chronique du même hebdomadaire, l’écrivain Patrick Besson, qui interroge « Comment arrêter de ne pas fumer ? » dit se souvenir combien il était « pénible au début des années 70 de ne pas fumer » notamment au lycée, où 10 fois par jour on vous proposait une cigarette. Ajoutant « tout le monde se servait, sauf moi », il précise « c’est comme ça que j’ai commencé ma vie sociale. En disant non au tabac, alors que tout le monde disait oui. C’était dur ». Le chroniqueur qui affirme s’être dès lors « forcé à fumer (…) à la satisfaction générale » et avoir intégré ainsi « le cercle magique des fumeurs, 90% de la population lycéenne » , signale toutefois que sa carrière de fumeur s’est arrêtée en 1979 avec la rencontre de sa première femme » et que depuis il ne fume que « les cigarettes des autres au restaurant, le problème (étant) qu’ils n’en ont plus ». Evoquant « Je fume pourquoi pas vous ? » un ouvrage de Marc Cohen, qui a rassemblé autour de lui « d’autres partisans littéraires du tabac », P Besson se souvient que la voiture de cet écrivain « est une poubelle pleine qu’il vide de temps en temps contre un mur » et que ce dernier l’a souvent raccompagné chez lui « en état d’ivresse, à l’époque où c’était une faute pas un péché » . « A quand un parti des fumeurs ? » interroge le chroniqueur qui observe que dans la campagne du référendum, José Bové est le seul homme politique qui a été vu en train de fumer, d’où cette autre question « le non à la constitution serait – il fumeur face à un oui non fumeur ? ». Mentionnant cette observation de Benoît Duteurtre qu’au World Trade Center beaucoup d’employés descendaient fumer une cigarette dans la rue, il cite l’écrivain « je me demande si leur addiction en a sauvé quelques uns le 11 septembre ». Conclusion sur la journaliste Elisabeth Levy qui « fulminait » et fumait beaucoup à Belgrade pendant les bombardements de 1999 et qui continue, assurant « Fumer tue sans doute. Mais vivre tue bien plus sûrement. Car ce que mijotent (…) les militants du monde sans tabac, c’est bien la vie sans la vie ».

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