Campagne de communication de l’INPES
D’après le Figaro économie de samedi « L’INPES axe sa nouvelle action sur les ravages corporels du tabac ». Le journal qui considère qu’il y a « tout ce qu’on a jamais voulu savoir sur le tabac » mais « qu’il y aussi tout ce qu’on a jamais voulu voir… pour mieux continuer à fumer », assure que le déni du fumeur « lui permet de faire triompher le plaisir sur le risque » et que « cette résistance concerne (…) une bonne part des contradictions de l’âme humaine », un nœud que les pouvoirs publics ont entrepris de démêler. Le journal qui relève que longtemps la lutte contre le tabagisme n’a reposé que sur l’apologie du non fumeur ou les dangers de la cigarette, estime que ces stratégies présentent de sérieuses limites quand on veut s’adresser aux fumeurs, qui connaissent les dangers auxquels ils s’exposent. Expliquant que pour cette raison l’Inpes, le ministère de la santé et la Cnam « ont décidé de frapper là où ça fait très mal », le quotidien économique observe que les arguments restent les mêmes mais que leur mise en scène a changé et que le fumeur se trouve désormais confronté à son propre refus de considérer le danger puisqu’on le force à affronter « ce que par-dessus tout il cherche à nier : son corps et les effets du tabac sur celui-ci ». Suit une description du film où l’on voit sur un torse dénudé, d’abord un « léger noircissement de la peau qui peu à peu va se consumer jusqu’à brûler à l’endroit de la gorge, du cœur ou des poumons, comme si l’enveloppe corporelle ne pouvait plus faire barrage au ravage incandescent provoqué par le passage de la fumée » et ne « pouvait plus, non plus, continuer de masquer ce qu’on voudrait tenir caché ».