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« Bien dans mon corps, bien dans ma tête sans cigarette ».
Un reportage du Parisien dans une classe de CM2 (16ème arrondissement de Paris) chargée comme cinq autres classes parisiennes d’imaginer des dessins, charades ou poèmes sur le thème « Bien dans mon corps, bien dans ma tête sans cigarette ». Précisant que les cinq meilleures oeuvres illustreront un agenda scolaire qui sera distribué le jour de la rentrée dans tous les CM2 de Paris, le quotidien signale que cette expérience de prévention, organisée pour la troisième fois dans la capitale, a pour objectif de sensibiliser le plus tôt possible les futurs collégiens aux dangers de la cigarette. Le journal souligne que la Mairie de Paris prendra financièrement en charge cet agenda, dont la création est orchestrée par le comité de Paris de la ligue contre le cancer. D’après le quotidien, « pour les bambins le tabac c’est le mal absolu » mais un membre de la ligue contre le cancer relativise « Aujourd’hui ils sont anti-cigarette. Mais dès leur arrivée au collège ils fument pour faire comme les autres ».
Cyril Laporte , médecin cancérologue, explique en encadré « qu’en commençant la cigarette dès l’adolescence, les jeunes deviennent dépendants plus vite et plus fort » et que « la majorité des enfants se mettent à fumer vers 15 ans ». Il souligne que quand on parle du cancer aux enfants « cela leur paraît loin (…) ça ne correspond à rien de concret » mais que « pourtant la tendance est inquiétante » car « de plus en plus de patients surtout des femmes ont des cancers autour de 35 ans ». Il estime que « dans les prochaines années le nombre de cas pourrait exploser ». Selon lui, la prévention concernant la cigarette « doit être faite tôt » et « l’information doit être répétée ». Le médecin observe toutefois que « les adolescents ont de plus en plus de proches qui sont touchés » et « qu’ils se sentent plus concernés ».