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Barbès, « bureau de tabac en plein air »
LE PARISIEN, au sein de son cahier Paris, titre « Barbès, « bureau de tabac en plein air » ». Le journal revient en effet sur le trafic devenu « régulier » de cigarettes contrefaites ou issues de la contrebande à des prix cassés (3,50 euros) qui a lieu dans le quartier, trafic qui aurait pris de l’ampleur depuis le début de l’année selon les commerçants, dont le chiffre d’affaires baisserait d’année en année. D’après le journal, les vendeurs improvisés « se seraient même adaptés à la répression policière et judiciaire en réduisant la marchandise transportée » et donc la peine risquée, en cachant les paquets un peu partout : « sous les voitures, dans les ordures et même dans les néons de la bouche de métro ». Cependant le quotidien se demande si « la concentration des vendeurs n’agit (pas) comme un effet loupe », soulignant qu’il « est difficile d’évaluer avec précision si la vente illégale de cigarette a réellement augmenté ».
Le même journal dans un encadré interroge à ce sujet un adjoint de la mairie du XVIII, chargé de la prévention de la délinquance : il explique que si les forces de l’ordre agissent sur le terrain, lutter contre des vendeurs à la sauvette « n’est pas une priorité de la préfecture de Police » et ajoute « on a surtout du mal à juger de l’action au long cours de la justice », « il y a une vraie opacité du coté du Parquet ».