Actualités
-
Un réseau de trafic via Internet démantelé - 10/02/2004
-
« Il n’y a pas que la nicotine... » - 09/02/2004
-
Des conseils pour dire adieu au tabac - 06/02/2004
-
Pas de recours au Canada - 06/02/2004
-
Les médecins doivent montrer l’exemple - 03/02/2004
-
Pas assez de moyens pour ceux qui veulent arreter ! - 03/02/2004
-
La hausse des prix a du bon ! - 03/02/2004
-
Les nouvelles du jour - 30/01/2004
-
Altadis en grève - 29/01/2004
-
Le message de Ticky - 27/01/2004
-
« Cigarette écrasée, liberté gagnée ». - 27/01/2004
-
Corse et tabac, meme combat ? - 27/01/2004
-
Les buralistes frontaliers contre-attaquent - 27/01/2004
-
Pour ceux qui veulent s’arrêter - 26/01/2004
0 ...
2610
|
2625
|
2640
|
2655
|
2670
|
2685
|
2700
|
2715
|
2730
... 3525
Aujourd’hui c’est encore la grève des buralistes qui fait les gros titres de la presse
L’AFP qui parle de « grève massive » suivie par environ 95% des débitants de tabac et ponctuée d’une dizaine de manifestations, rapporte que « devant le succès du mouvement » le président de la Confédération des débitants a demandé au gouvernement de « rouvrir les négociations au plus tôt notamment pour les buralistes en zones frontalières qui sont au bord du dépôt de bilan ». D’après l’agence, « le gouvernement semblait hésiter lundi, le ministre de la santé (…) ayant évoqué la possibilité de « reporter un tout petit peu » la hausse de taxe ». Soulignant que les propos de JF Mattei selon lesquels la hausse du prix des cigarettes « dépendra des cigarettiers » ont « scandalisé » ceux-ci, l’agence fait état de cette décision de Japan Tobacco International « nous répercuterons l’ensemble des taxes sur nos prix. Depuis un certain temps nous ne les répercutons pas intégralement. Arrive un moment où nous ne pouvons plus accepter d’absorber une partie des hausses des taxes sur nos marges ». L’agence qui note qu’Altadis a réagi de la même façon, estime « qu’en tout cas le lobbying des buralistes (…) a fait mouche auprès de nombreux élus de gauche et de droite, en particulier ceux des zones frontalières ».
A noter aussi un encadré dans le quotidien La Croix sur « le cancer du poumon (qui) menace les femmes ». Le journal qui fait état de l’inquiétude des médecins face au développement de ce cancer chez les femmes, souligne que selon l’Institut de Veille Sanitaire une femme née après 1950 à trois fois plus de risques de décéder d’un cancer du poumon qu’une femme née dans les années 30. Tout ceci étant dû au développement de la consommation de tabac chez les femmes nées après la 2ème GM. Toutefois observe le quotidien si seulement 2,5% des hommes atteints d’un cancer du poumon sont non fumeurs, plus de 32,3% des femmes atteintes de ce cancer sont non fumeuses, ce que les médecins expliquent « en partie » par les effets du tabagisme passif. Une page du Figaro sur les Français, qui selon une série d’études publiées aujourd’hui, « meurent plus de cancers que leurs voisins » car « la prévention reste défaillante ». Selon le ministre de la santé ce n’est que par des mesures d’hygiène comme la diminution de la cigarette et de l’alcool que la situation pourra s’améliorer.
Soulignant que la progression du tabagisme féminin a suivi l’évolution de l’émancipation des femmes, relayée par le marketing des cigarettiers, lesquels ont fait de la cigarette « un accessoire actif de la séduction , le Monde indique que selon Sylviane Ratte de la Ligue nationale contre le cancer « le message du danger est encore est difficile à faire passer car depuis des dizaines d’année la cigarette est associée à de belles images féminines ». Après avoir évoqué la Charte que viennent de signer plusieurs organes de presse féminine afin de « limiter la valorisation du tabac », le journal fait état des risques spécifiques encourus par les femmes : risques liés à l’association pilule – tabac, risques encourus par le fœtus (grossesses extra utérine, fausses couches, accouchements prématurés) et après la naissance : mort subite du nourrisson. Le journal qui indique que d’après les enquêtes, les femmes échouent plus souvent que les hommes dans leurs tentatives de sevrage, précise que la raison principale est liée à la peur de grossir mais que la question de la dépression est également mise en avant sans qu’il soit établi avec précision « si la dépression est liée à l’arrêt du tabac ou si la cigarette masquait un état dépressif ».