Actualités
-
La prévention du tabagisme passif en France. - 17/01/2006
-
Cancer du poumon chez la femme - 16/01/2006
-
On fume dans votre bureau ? réagissez - 16/01/2006
-
Le Chanteur Renaud se confie sur le tabac - 16/01/2006
-
zoom sur le restaurant « le Caséus » - 16/01/2006
-
Diffusion du reportage « Retenez votre souffle » - 16/01/2006
-
sevrage : en 2006, j’arrêtte .. - 13/01/2006
-
La campagne du CNCT a été retirée - 13/01/2006
-
Les bars madrilènes résistent à la loi antitabac - 12/01/2006
-
la loi s’est facilement imposée en italie - 11/01/2006
-
INRS demande le retrait du spot pub du CNCT - 11/01/2006
-
la Jonquera, Paradis du fumeur Français - 11/01/2006
0 ...
1860
|
1875
|
1890
|
1905
|
1920
|
1935
|
1950
|
1965
|
1980
... 3525
Acupuncture : efficacité durable dans le sevrage tabagique
En 1998, la conférence de consensus de Paris, concluait sur des données contradictoires concernant l’efficacité de l’acupuncture dans le sevrage tabagique. Suite à de nouvelles analyses, l’acupuncture apparaît aujourd’hui supérieure à l’absence d’intervention, en multipliant par 3 les chances de succès.
Cette conférence de consensus sur l’arrêt de la consommation du tabac concluait à propos de l’acupuncture, de l’homéopathie, de la mésothérapie et de l’hypnose de la façon suivante : « L’acupuncture et l’homéopathie ont été évaluées mais la faible qualité méthodologique de nombreux essais et les résultats contradictoires ne permettent pas d’en tirer des conclusions fiables. Pour ces quatre méthodes, il est particulièrement difficile de dissocier le rôle de l’empathie délivrée au patient de l’effet spécifique propre à chaque méthode ».
Aujourd’hui, de nouvelles études présentent l’acupuncture sous un autre jour. Par rapport à une absence d’intervention, l’acupuncture semblerait plus efficace après 6 semaines de suivi, mais également à 6 et 12 mois. Cette aide multiplierait les chances d’arrêt par 3 (1099 patients inclus). L’acupuncture apparaît également supérieure à la fausse acupuncture jusqu’à 6 mois de suivi. La différence demeure non significative à 12 mois, les auteurs considérant que trop peu d’essais évaluent l’acupuncture à long terme avec un nombre de séances suffisant.
Les auteurs expliquent les données contradictoires par la grande hétérogénéité des essais sur le sujet ; les protocoles d’acupuncture évalués sont très variables quant au nombre de séances, au nombre de points et à la durée du traitement. C’est pourquoi ils souhaitent rapidement publier un nouveau travail explorant les critères d’efficacité d’un protocole optimal en acupuncture. Il est possible que ceci apporte de nouveaux arguments permettant d’inclure, sans arrière-pensée, l’acupuncture parmi les traitements efficaces dans le sevrage tabagique.
Plus d’informations sur : www.e-sante.fr