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Les fumeurs (sont) inégaux face à la dépendance - 09/05/2007
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Interdiction de fumer dans les lieux publics - 03/05/2007
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Bilan : interdiction de fumer - 30/04/2007
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Nomination du délégué de la MILDT - 30/04/2007
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Jo et tabac - 26/04/2007
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Les méfaits de la pub antitabac - 26/04/2007
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Premier Bilan de l’interdiction de fumer - 26/04/2007
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Les Français accros aux traitements à la nicotine - 24/04/2007
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Methode de sevrage - 23/04/2007
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34 PV pour non respect de l’interdiction de fumer - 23/04/2007
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Etude cigarette et paroi arterielle - 20/04/2007
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Nouvel arrêté : Montant de l’aide aux tabaculteurs - 18/04/2007
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Interdiction de fumer et pause au travail - 17/04/2007
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Acupuncture : efficacité durable dans le sevrage tabagique
En 1998, la conférence de consensus de Paris, concluait sur des données contradictoires concernant l’efficacité de l’acupuncture dans le sevrage tabagique. Suite à de nouvelles analyses, l’acupuncture apparaît aujourd’hui supérieure à l’absence d’intervention, en multipliant par 3 les chances de succès.
Cette conférence de consensus sur l’arrêt de la consommation du tabac concluait à propos de l’acupuncture, de l’homéopathie, de la mésothérapie et de l’hypnose de la façon suivante : « L’acupuncture et l’homéopathie ont été évaluées mais la faible qualité méthodologique de nombreux essais et les résultats contradictoires ne permettent pas d’en tirer des conclusions fiables. Pour ces quatre méthodes, il est particulièrement difficile de dissocier le rôle de l’empathie délivrée au patient de l’effet spécifique propre à chaque méthode ».
Aujourd’hui, de nouvelles études présentent l’acupuncture sous un autre jour. Par rapport à une absence d’intervention, l’acupuncture semblerait plus efficace après 6 semaines de suivi, mais également à 6 et 12 mois. Cette aide multiplierait les chances d’arrêt par 3 (1099 patients inclus). L’acupuncture apparaît également supérieure à la fausse acupuncture jusqu’à 6 mois de suivi. La différence demeure non significative à 12 mois, les auteurs considérant que trop peu d’essais évaluent l’acupuncture à long terme avec un nombre de séances suffisant.
Les auteurs expliquent les données contradictoires par la grande hétérogénéité des essais sur le sujet ; les protocoles d’acupuncture évalués sont très variables quant au nombre de séances, au nombre de points et à la durée du traitement. C’est pourquoi ils souhaitent rapidement publier un nouveau travail explorant les critères d’efficacité d’un protocole optimal en acupuncture. Il est possible que ceci apporte de nouveaux arguments permettant d’inclure, sans arrière-pensée, l’acupuncture parmi les traitements efficaces dans le sevrage tabagique.
Plus d’informations sur : www.e-sante.fr