« les derniers fumeurs » aux Etats Unis  

Deux pages de Libération de samedi sur « les derniers fumeurs » aux Etats Unis . En effet d’après le journal « quand on est un américain middle class, continuer à fumer tient du défi permanent . au bureau, au restau ou même dans la rue… ». Expliquant qu’il faut balayer « l’idée reçue » que la consommation de tabac disparaîtrait aux EtatsUnis puisqu’un quart des Américains fument, « soit autant qu’en France », le journal note qu’elle disparaît cependant chez les plus de 30 ans ayant fait des études supérieures et que dans les dîners en ville à Washington « il est rare de croiser un fumeur ». Soulignant qu’il est difficile de fumer « dans une société en guerre contre le tabac » avec multiplication des interdictions et « envolée » des taxes, le journal estime que « de plus en plus dure » la campagne antitabac américaine prend « parfois des tournures liberticides » avec des annonces d’embauche qui font figurer parmi les qualités recherchées, celle de « non fumeur ». Mais le journal juge que c’est à quelques bloc du bureau de Libération à Washington que « l’initiative la plus délirante » a été prise, quand au nom de ses administrés asthmatique, le maire du quartier a tenté d’interdire de fumer dans les rues (soit une privation totale de fumer pour les employés des entreprises avoisinantes), priant même les automobilistes fumeurs de relever leur vitre au passage.

quelques chiffres : d’après Libé, 25% des Américains fument contre 45% il y a un demi siècle, mais le déclin de la consommation a ralenti ces dernières années. Un tiers des Américains sous le seuil de pauvreté fument contre seulement 10% de ceux qui ont fait des études supérieures. Plus de 18% des 12-18 ans déclarent fumer. Plus d’un quart des plus de 15 ans fument quotidiennement.

Le journal publie aussi les témoignages de quatre fumeurs qui racontent la difficulté de fumer, leur mal être et leur révolte.